Selon le vice-président de l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU), Jean Louis Emile Rakotonirina, la hausse ne sera pas encore effective. Le tarif est donc maintenu à 500 ariary. « Nous attendons une réunion avec le ministère de tutelle pour obtenir un compromis », soutient-il. En effet, selon le statut régissant le transport en commun dans le pays, la hausse des frais du transport nécessite le consentement du ministère des Transports et de la Météorologie ainsi que de l'Agence des transports terrestres (ATT), assorti d'un avertissement d'au moins quinze jours. A entendre dire certains transporteurs, ils réclament des subventions comme auparavant. En effet, à la fin de l'année 2016 jusqu'en avril 2017, ils ont bénéficié d'une compensation estimée à une dizaine de milliards d'ariary.
De son côté, l'association « Fitaterana mendrika an'Antananarivo » (FMA) n'a pas encore émis son avis face à cette hausse des frais de transport, de même que l'Union des coopératives de transports suburbains (UCTS) depuis ces déclarations successives de l'UCTU.
En rappel, le président de l'UCTU, Lova Randrianantoandro, a annoncé la semaine dernière l'augmentation du prix du ticket de bus à 1.000 ariary. Selon ce dernier, les transporteurs sont confrontés à plusieurs difficultés, outre la hausse des prix du carburant. « Les frais des formalités administratives comme l'assurance, la visite technique ainsi que les patentes ont subi une hausse, autant que les matériels nécessaires pour l'entretien des véhicules et les pièces détachées », a-t-il argumenté.
Anatra R.