Publié dans Société

Epreuves « Malagasy et SVT » - Les notes des candidats satisfaisantes !

Publié le mercredi, 06 juillet 2022

Depuis lundi jusqu’à aujourd’hui, les 315.514 candidats inscrits à l’examen du Brevet d'études du Premier cycle de l'Enseignement secondaire (BEPC) et du concours d'entrée en classe de seconde ont traité sept matières à savoir, Malagasy, Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), Mathématiques, Français, Histoire-Géographie, Physique-Chimie et le choix entre l’Anglais, L’allemand et l’Espagnol. Aussitôt les épreuves écrites terminées, les correcteurs ont, d’entrée de jeu, corrigé les copies.

Particulièrement pour les matières Malagasy et SVT, les enseignants en charge de corriger les feuilles de copie ont rendu des évaluations positives des candidats. « 88 feuilles de copie de SVT sur 160 m’ayant été confié ont obtenu la moyenne et dont la majorité a eu 12 sur 20. Mieux encore, j’ai compté quatre voire cinq élèves qui ont décroché 18 et 19 sur 20. Un collègue travaillant à côté a eu droit à une feuille où toutes les réponses ont été exactes c’est-à-dire 20 sur 20 », a détaillé Rovasoa Santatra, dans le centre d’examen du Lycée Ivato. Etant une enseignante de SVT, elle a distingué un bon niveau des élèves par rapport à la dernière session. Elle a aussi remarqué que les élèves ont rencontré des difficultés dans la partie dédiée à la biologie végétale. « Le sujet portait sur le vaccin et le sérum. Cependant, la formulation des questions a été différente d’où les réponses incorrectes pour une simple question. En effet, les plus mauvais candidats ont été évalués à 3 voire 5 sur 20 », regrette-t-elle. Pour l’épreuve Malagasy, Marie Jacqueline, une des correctrices a également reconnu les efforts déployés par les candidats cette année. « 75% des 173 copies corrigées ont obtenu une note supérieure à 10 sur 20. Un candidat a même mérité 51 sur 60 c’est-à-dire 17 sur 20 », a-t-elle raconté.

Notons qu’il faut attendre environ deux semaines avant la proclamation officielle des résultats, a indiqué une source auprès du ministère de l’Education nationale.

KR.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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