Publié dans Société

Transport urbain - La FMA maintient encore son tarif à 800 ariary

Publié le mardi, 19 juillet 2022


Il reste deux jours aux transporteurs exerçant dans la zone urbaine pour qu’ils fixent leur tarif à 600 ariary. La majorité des taxis-be ont déjà baissé les frais à 600 ariary, à compter d’hier. Ils ont même affiché le prix à l’intérieur des véhicules, selon la recommandation de la Commune urbaine d’Antananarivo. Pour ces transporteurs, il vaut mieux respecter cette consigne que d’en payer le prix fort. « A entendre la déclaration de la CUA, elle est stricte et nous sommes sous sa tutelle. Pour ne pas s’attirer des ennuis, il vaut mieux suivre cette recommandation », soutient Charles, transporteur de la ligne 199 reliant Alarobia et Tanjombato.
Contrairement à cela, l’association « Fitaterana mirindra ho an’Antananarivo » (FMA) n’a pas encore baissé son tarif. Les lignes 194, 193, 192, 163 ont encore maintenu le prix du ticket à 800 ariary. D’ailleurs, ce prix est encore affiché dans les véhicules. D’après une explication d’un responsable au sein de cette coopérative, une réunion avec les transporteurs devrait encore avoir lieu avant de pouvoir prendre une décision. Cependant, certains bus sont rentrés très tôt que d’habitude, hier. Selon les transporteurs, avec ce tarif, ils encaissent une perte puisqu’ils n’utilisent pas les strapontins, contrairement à d’autres lignes. Tout le monde attend alors la décision de la FMA. 
En rappel, la Commune urbaine d’Antananarivo, en tant que premier responsable de la ville, a effectué une déclaration sur le maintien du tarif des taxis-be à 600 ariary, et ce, sans exception ni discussion. Après jeudi, les transporteurs récalcitrants seront sanctionnés, notamment à travers le retrait des licences d’exploitation ou la mise en fourrière des véhicules. Toutes les coopératives qui appliquent d’autres tarifs que 600 ariary sont déjà repérées et surveillées de près. Auparavant, des discussions ont déjà été menées avec tous les entités concernées sur la hausse de prix du carburant et les impacts de celle-ci sur la population, y compris sur les activités des transporteurs. Un accord en est sorti et ceci devra être respecté.
Anatra R.

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Editorial

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    La Grande île se lance dans une campagne de mobilisation afin de revigorer le tourisme. Un secteur d’activités sensiblement et potentiellement prometteur pour Madagasikara. Le tourisme jouit d’une capacité de rayonnement incontestable pour un pays comme le nôtre. Bien encadré et bénéficiant d’un ensemble d’infrastructures opérationnelles, le tourisme peut bien être un atout pour la relance de l’économie nationale. Seulement, il n’y a pas trente-six issues pour y parvenir autre que faire appel aux investisseurs nationaux et internationaux. Des activités touristiques de haut niveau et compétitives exigent la disposition entre les mains de gros sous. Des pays avancés économiquement et dont le tourisme occupe une place prépondérante disposent d’importantes infrastructures hôtelières et des réseaux de communication d’envergure. En France, le tourisme joue un rôle de premier plan dans la consolidation de la force de frappe d’une économie développée du pays. La France entretient jalousement tous les patrimoines culturels et artistiques…

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