Dans le cas contraire, les coopératives récalcitrantes seront sanctionnées. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) ira jusqu'au retrait des licences d'exploitation ainsi que la mise en fourrière des véhicules. Toutes les coopératives qui appliquent d'autres tarifs supérieurs à 600 ariary sont déjà repérées et surveillées de près. Un ultimatum de trois jours, c'est-à-dire, jusqu'à jeudi leur est octroyé pour qu'elles reviennent sur leur décision. Après ce délai, aucune tolérance n'est plus permise pour les contrevenants. Le tarif à 600 ariary devra être affiché dans chaque bus.
Seulement quelques jours après cette déclaration du Chef de l'Etat, la plupart des coopératives de transport urbain ont pris une décision unilatérale. Elles ont appliqué des tarifs au-delà du prix convenu. Face à cette situation, la CUA en tant que premier responsable de la ville, a effectué un rappel à l'ordre à l'encontre des transporteurs. « Des discussions ont été menées avec tous les entités concernées sur la hausse de prix du carburant et les impacts de celle-ci sur la population, y compris sur les activités des transporteurs. Un accord en est sorti sur l'augmentation à 600 ariary, et pas plus. Cet accord doit être respecté. Et ceci est indiscutable », poursuit-il. Ainsi, la Commune urbaine d'Antananarivo tient à rappeler que le transport public est un service public avant tout.
En rappel, au lendemain de la déclaration du Président de la République, certains taxis-be ont refusé de transporter les passagers, tandis que d'autres ont boudé les arrêts-bus et ont roulé sans passager. Et le jour suivant, ils ont annoncé de nouveaux tarifs à 700 ou 800 ariary. Une décision unilatérale que même les dirigeants de l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU) ne comprennent pas.
Anatra R.