Publié dans Société

Coupure d’eau et d’électricité - La population frustrée !

Publié le mardi, 02 août 2022


C’est trop ! Plusieurs quartiers de la Capitale sont privés d’eau et d’électricité depuis dimanche dernier, notamment ceux qui sont approvisionnés par la sous-station de Tanà-Sud. En conséquence, les activités tournent au ralenti pour les petites entreprises comme les  restaurants, salons de coiffure, cybercafés, ateliers de multiservices, ateliers de soudure, centres de couveuse de poussins, outre les dégâts causés par la coupure répétitive du courant dont la destruction des matériels et des nourritures. La population exprime son désespoir, frustration et mécontentement sur les réseaux sociaux, dans les transports en commun, les marchés et même à l’église. Une situation qui témoigne à quel point la situation est désastreuse. 
Dans le quartier d’Itaosy, les gens sont privés d’électricité pendant plus de 24 heures, sans parler de la coupure d’eau qui est devenue chose courante dans cette partie de la Capitale. En colère, les habitants ont effectué une descente dans les rues, hier dans la matinée. Ils ont bloqué la circulation, et ont brulé des pneus à l’entrée d’Andranonahoatra. Par conséquent, la circulation a été interrompue pendant plusieurs heures, et il a fallu l’intervention des Forces  de l’ordre pour dégager la route et disperser les  manifestants. Le calme n’est revenu qu’après le retour de l’électricité vers 13h. Selon les manifestants, leur quartier est réputé en termes de coupure de courant et d’eau. « Nous en avons marre. Depuis maintenant plusieurs mois, il n’y a aucun jour durant lequel l’électricité n’est pas coupée de manière répétitive. Et actuellement, la situation se dégénère, tandis que l’eau est devenue un produit de luxe pour nous. Pour ceux qui ne peuvent pas veiller la nuit pour attendre l’eau du robinet, ils se retrouvent sans eau dans la journée ou doivent en acheter moyennant un prix fort », soutient Nantenaina, habitant d’Itaosy.
Selon les explications de la JIRAMA envoyées sur sa page Facebook, le problème survenu dimanche dernier au niveau de la sous-station de Tanà-Sud est déjà résolu. Cependant, un autre incident s’est produit hier sur ce même réseau.
Anatra R.


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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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