Publié dans Société

Protection contre les inondations - La réhabilitation des digues, une urgence

Publié le vendredi, 05 août 2022

Construites il y a plus de 50 ans sur le long des principales rivières. Les digues ont été conçues pour assurer une protection contre les inondations, avec des périodes de retour de 20 à 50 ans. Pourtant, nombreuses d’entre elles se trouvent actuellement en mauvais état, avec des brèches produites pendant presque tous les épisodes d’inondation récents. Raison pour laquelle le confortement des berges des digues d’Ikopa et de Sisaony fait partie des chantiers phares du Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR), financé par la Banque mondiale. Les travaux y afférents se feront pendant 12 mois, selon la prévision.

« Les travaux qui seront menés sur ces digues ainsi que le curage du canal C3 protégeront durablement Antananarivo des inondations. Il ne faut pas oublier que lors des derniers épisodes de forte crue, la plaine d’Antananarivo a été grandement menacée. La réhabilitation des digues est urgente, ce qui sera chose faite avec PRODUIR », s’exprime Pierre Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers (MATSF). C’était jeudi dernier, lors de la visite du chantier, avec l’équipe de son département ministériel, de celle dudit projet et des représentants de la Banque mondiale. Une occasion de constater de visu les travaux effectués ainsi que de partager des informations avec les riverains du site et les personnes affectées par le projet.

Pour la rive gauche de l’Ikopa, les travaux menés par l’entreprise Colas consistent en la reconstitution de la berge sur trois tronçons, au confortement d’une zone d’infiltration au travers le corps de la digue, et en la réhabilitation d’ouvrages hydrauliques présents sur le linéaire concerné. Pour la rive droite, les tâches concernent la mise en œuvre de compléments d’enrochements en talus et en pied de berge, la réfection et le lissage de la crête ainsi que l’aménagement des passages pour piéton transversaux et des quais de stockage de matériaux. Les travaux se penchent sur la reconstruction du talus sur deux zones affaissées, la sécurisation des têtes d’un siphon traversant le lit de la rivière et l’aménagement par adjonction de vannes d’un ouvrage hydraulique existant sous la RN1 (Ampitatafika), pour la rive gauche de la Sisaony.

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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