Publié dans Société

Travailleurs migrants - La Jordanie recrute…

Publié le jeudi, 22 septembre 2022

Travaillant dans l'exploitation textile. 250 travailleurs migrants malagasy résident en Jordanie et œuvrent dans ce domaine, notamment auprès d'une société dénommée « Century Miracle Jordan » (CMJ). Certains d'entre eux y travaillent depuis une dizaine d'années, à en croire Hanitra Razakaboana, directeur général du travail (DGT) auprès du ministère de tutelle. Ladite société compte étoffer ses collaborateurs, en recrutant 250 nouveaux travailleurs migrants malagasy.

Les ouvriers malagasy sont plus productifs et assurent un travail de qualité, d'où le choix de l'entreprise. Tout comme pour la première vague, les nouveaux travailleurs seront embauchés via un recrutement direct, selon les informations recueillies. Ceci lors de la récente visite d'une délégation malagasy, composée par des représentants du ministère du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales (MTEFPLS), ceux du ministère des Affaires étrangères (MAE) et ceux du ministère de la Sécurité publique, en Jordanie. Une occasion de constater de visu les conditions de vie et de travail des migrants malagasy dans ce pays arabe. 

Des conditions acceptables

Les droits des travailleurs migrants malagasy sont-ils respectés ? Sont-ils logés, nourris et bénéficient-ils d'une prise en charge sanitaire ? Disposent-ils d'un contrat de travail en bonne et due forme ? Ces questions ont été posées lors de la visite de la délégation malagasy en Jordanie. « Les travailleurs malagasy s'y plaisent. Outre le travail, ils ont d'autres occupations et loisirs. Ils jouissent également d'une liberté religieuse, même dans un pays arabe. De plus, leurs conditions de travail sont acceptables, puisqu'ils touchent un salaire moyen mensuel de 1,4 million d'ariary comme il est inscrit sur leurs fiches de paie », rapporte le DGT. Toutefois, Madagascar et la Jordanie n'entretiennent aucune relation diplomatique. 

« Aucun Consulat, Ambassade ni Représentation malagasy n'est implanté en Jordanie. Les autorités jordaniennes l'ont sollicité lors de notre rencontre puisqu'elles souhaitent entretenir une coopération bilatérale dans divers domaines, dont le commerce, le tourisme, la migration de travail, etc. », informe Jessie Razafison, directeur de la diaspora et des questions migratoires auprès du MAE. D'ailleurs, cette visite a été une occasion de renouveler et de régulariser les documents de voyage des travailleurs migrants malagasy. La distribution de leurs cartes consulaires a été effectuée. Il en a été de même pour l'enregistrement consulaire des Malagasy résidant dans ce pays.

Outre les points positifs constatés, des recommandations sont également élaborées à l'issue de ce voyage en Jordanie, à en croire le ministre Gisèle Ranampy. La mise en œuvre de l'accord bilatéral de travail pour renforcer la protection des travailleurs en fait partie. Le but étant d'avoir un cadre juridique et légal à travers des engagements écrits.

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff