Publié dans Société

Carburant frelaté - Des dommages notoires pour les véhicules

Publié le lundi, 26 septembre 2022

Depuis quelques temps, le nombre de voitures ou de deux-roues qui ont besoin d'entretien dans les garages se multiplie. « Ma voiture commence à émettre des fumées bleues et blanches et je sens sa puissance qui diminue. En plus, le bruit du moteur augmente », soutient Bagio, un automobiliste. « Je nettoie le réservoir aujourd'hui.

Ensuite, je rajoute de l'essence. Et demain, je referai les mêmes choses. Dans le cas contraire, je ne pourrai pas travailler », se plaint un conducteur de taxi-moto à Ivandry. « Auparavant, de l'essence pour 5.000 ariary me suffit pour faire toutes mes courses. Mais depuis quelques temps, même une somme de 10.000 ariary n'est pas assez pour acheter du carburant », raconte un autre.

Avant même la propagation de cette mauvaise nouvelle à propos du carburant frelaté, beaucoup d'automobilistes ainsi que les conducteurs de deux-roues ont constaté des situations anormales sur leurs véhicules. Selon Jean-Baptiste, un mécanicien à Alarobia, le carburant mélangé avec d'autres substances est une grande perte pour les automobilistes. L'eau provoque la rouille et la brûlure des composants ainsi que les systèmes d'alimentation en carburant. Aucune eau libre ne doit atteindre le moteur. « L'eau endommage les réservoirs, provoque l'usure du moteur et porte atteinte à sa durée de vie », a-t-il insisté. L'eau libre contenue dans le carburant peut geler, en créant des cristaux de glace qui se comportent comme n'importe quelle autre particule dure. Ils peuvent créer de l'usure dans les systèmes d'alimentation en carburant et boucher les filtres. Le rôle d'un filtre à carburant est de protéger le moteur en barrant le passage des particules dures. Les moteurs et les filtres ne font pas la différence entre les impuretés et la glace. « Il y a quelques signes que les propriétaires de véhicule connaissent en cas de mauvaise qualité du carburant : la voiture commence à caler sans raison apparente. Mais après un ravitaillement à la station d'essence, on constate une difficulté au démarrage ou encore le mauvais fonctionnement de l'échappement », conclut-il. 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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