Publié dans Société

Atsimondrano - Un homme d’église accusé de viol sur une adolescente

Publié le lundi, 03 octobre 2022


 Récemment, une information concernant l’accusation de viol d’une adolescente de 17 ans par un homme d’église, a fait le tour des réseaux sociaux. Les faits se seraient déroulés dans une Commune de Tanjombato, dans l’Atsimondrano. Une source d’information rapporte donc que la victime aurait enduré les bas instincts, sinon se plier au devoir de satisfaire le libido d’un prêtre d’une paroisse sise dans une Commune d’Antananarivo-Atsimondrano, chaque fois que l’occasion se présente, selon cette source. La jeune fille devrait voir fréquemment le prêtre,   par la force des choses. Car c’est elle qui joue le rôle de commissionnaire pour vendre systématiquement les produits agricoles de sa mère dont   l’homme d’église a besoin. D’ailleurs, ce dernier aurait saisi la balle au bond pour profiter de ces moments de passage de la fille chez lui pour la séduire. D’abord, il aurait réussi à obtenir le numéro de téléphone de l’adolescente tout en cherchant à la mettre à l’aise, quitte à la convaincre de le considérer comme son propre père. Mais leur relation se serait allée un peu plus loin encore. Il y a des moments où la fille aurait dû passer la nuit chez l’homme d’église parce qu’il faisait déjà nuit lorsqu’elle devrait rentrer chez elle. Et ce ne serait pas une ou deux fois, mais plusieurs fois. Enfin, l’homme d’église, pour pouvoir retenir longtemps la victime, lui aurait permis d’abandonner sa soutane pour la prendre en tant que sa femme. Et cette source d’appuyer que cette jeune fille n’est pas la seule à passer dans le giron de ce prêtre qui aurait fait passer plusieurs autres femmes, et même des religieuses dans son lit.
Réaction tardive
La victime qui n’a donc réagi que tardivement, et ce, après deux longues années de cet abus ne pouvant être que sexuel, se montre actuellement intraitable.
Car outre le fait qu’elle a déposé une plainte contre l’évangéliste auprès de la Police jeudi dernier, mais elle aurait également saisi le Parquet d’Antananarivo. Elle est inflexible puisqu’elle aurait refusé de se plier à la demande de l’église qui est sous la responsabilité de l’évangéliste en cause ainsi que certains responsables de l’établissement scolaire qui y est rattaché pour que la victime retire sa plainte.
Petite, la victime aurait été abandonnée par son père et vit actuellement avec sa mère, qui est cultivatrice. Bien que la source d’information ait avancé les noms des personnes impliquées, et fourni des détails sur l’affaire, les enquêteurs semblent afficher la plus grande prudence pour s’exprimer, ni le confirmer, encore moins l’infirmer. Interrogée sur l’évolution de l’enquête, la Police de ladite Commune de l’Atsimondrano a avancé qu’elle n’est encore saisie de ce dossier même si le commissariat dispose d’un service de Police des mœurs et des mineurs (PMPM). De son côté, la Gendarmerie nie formellement avoir été saisie et affirme n’avoir pas été au courant de l’affaire. Est-ce que tout cela montre que l’affaire est assez délicate car impliquant un homme d’église, pour que les enquêteurs gardent le silence actuellement ? Affaire à suivre.
Franck R.
 


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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