Publié dans Société

Carambolage à Ambohidahy - Les témoins ne veulent pas se montrer, ni parler

Publié le mercredi, 12 octobre 2022

Vers 22h15, mardi dernier, un terrible bruit de chocs de ferraille a fait sursauter les riverains du quartier d’Amparibe Ambohidahy. Un véhicule que certains décrivent comme vraisemblablement un 4x4 Hyundai Terracan venait de heurter quatre autres voitures rangées tranquillement sur le côté de la chaussée. Le résultat fut effroyable : une Peugeot 206 la plus touchée, une berline Audi, une Mercedes ainsi qu’un autre 4x4 furent complètement ou partiellement endommagés, voire réduits à des amas de ferraille.

Mais loin de s’immobiliser sur le champ, le véhicule fou a au contraire alors repris son chemin, pour foncer en direction du centre-ville, comme si de rien n’était. Le chauffard fugitif demeure introuvable, du moins jusqu’en début de soirée, hier. De son côté, la Brigade des accidents( BAC) de Tsaralalàna affiche une grande prudence pour dire quoi que ce soit encore : « Jusque-là, aucune nouvelle du fugitif ne nous est encore parvenue. Ce qui laisse supposer que les recherches menées par la Police pour essayer de retrouver sa trace, se poursuivent encore ». 

Une source a avancé que le conducteur (trice) en cause était alcoolisé. Mais c’est là que le bât blesse ! Ceux qui s’étaient prononcés comme des témoins à la scène, s’étaient rétractés au moment où les enquêteurs ont besoin d’entendre justement leurs versions. « Certains affirment avoir vu parfaitement la scène. Ils assurent même qu’un automobiliste a pris l’initiative de prendre en chasse le 4x4, du moins si c’était vraiment le cas. Malheureusement, lorsque la Police a convoqué ces personnes pour témoigner, aucune n’a voulu se manifester, ni se rendre au bureau de la Police », regrette une source au niveau d’un service à Anosy. 

Et pourtant, des bribes d’information glanées auprès d’une source ont permis de savoir qu’une poignée de personnes se trouvant dans un débit de boissons situé juste à l’endroit, auraient parfaitement vu le déroulement de l’accident. Ces consommateurs auraient alors vu le véhicule tout-terrain fou roulant à tombeau ouvert et a surgi au Sud pour prendre en enfilade, d’abord la 206, laquelle fut brutalement projetée sur l’autre véhicule stationné devant. Mais les chocs étaient tels que la Peugeot et cette autre voiture furent alors projetées sur deux autres se trouvant devant elles. Plus tard, les propriétaires étaient complètement abasourdis devant l’énormité des pertes subies. Effectivement, ils envisagent de porter plainte, et que la balle est dans le camp de la Police pour mettre la main sur le chauffard.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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