Publié dans Société

Prévention du cancer - Les prisonnières d’Antanimora bénéficient d’un dépistage

Publié le jeudi, 13 octobre 2022


Le cancer du col de l’utérus et celui du sein touchent de nombreuses femmes. La prévention est la première arme contre le cancer. Ainsi, à l’occasion de l’évènement baptisé « October Rose », plus de 600 femmes de la maison carcérale d’Antanimora ont bénéficié d’un dépistage de ces deux types de cancer.
Le ministre de la Santé publique, le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany en personne s’est rendu sur les lieux afin d’initier le dépistage. Les femmes en prison ne peuvent pas avoir accès aux centres de soins. Les traitements prodigués sont limités et restes basiques. C’est pourquoi le ministère, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, a décidé de choisir la prison d’Antanimora pour cette opération.
« En ce qui concerne le cancer, son traitement est très coûteux. Environ 300.000 ariary sont nécessaires pour une cure et il faut multiplier cette somme par six (6) pour terminer une séance de chimiothérapie complète. Or, celle-ci n’est pas à la portée de tout le monde, d’où l’importance de la prévention par le dépistage. Des contrôles au préalable permettraient d’éviter d’arriver dans les stades compliqués de la maladie », a expliqué le ministre.
Les maladies transmissibles et respiratoires sont aussi fréquentes au sein des prisons à cause de la surpopulation. Sur la question de proximité, le directeur de l’humanisation de la détention et de la préparation à la réinsertion sociale (DHDPRS) Aina Tantely Rakotomalala a indiqué que le ministère de la Justice est en train d’établir un plan pour désengorger la prison d’Antanimora et des transferts des femmes détenues vers d’autres prisons moins encombrées sont à l’étude.
L’accès à la santé est un droit fondamental. En plus du dépistage, les prisonnières ont aussi bénéficié des soins habituels comme les soins dentaires et oculaires. Des dépistages du VIH/Sida, du diabète, ont été aussi faits en plus des offres de planning familial, suivi du test de la grossesse. Pour celles qui ont souhaité le faire, une vaccination contre la Covid-19 a été également disponible. Une séance de soutien psychologique a été aussi réalisée pour les prisonnières qui en ont grandement besoin.
Il faut noter que tous les centres de santé de base effectuent un dépistage du cancer. Le ministère incite ainsi toutes les femmes à venir consulter et connaître leur état de santé.
De son côté, la Direction des affaires sociales et politiques au sein de la Présidence a aussi apporté son lot d’aide en distribuant des produits de première nécessité et en participant aux opérations de dépistage du cancer.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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