Tout s’est bien passé depuis le mois de mars jusqu’en octobre, avant que ce ne soit reporté à plusieurs reprises du retrait depuis le 16 novembre. Pis, la page destinée pour les inscriptions, communications et autres a disparu. Nous n’allons pas en rester là… », crie l’un des utilisateurs, se sentant arnaqués. « Nous allons porter plainte contre les agents, managers et tous ceux qui étaient en contact avec les utilisateurs de Mahajanga. Ils ont utilisé des numéros malagasy, mobile et whatsapp, malgré le fait que les managers habiteraient à l’étranger », ajoute une utilisatrice, en colère.
Reconnue officiellement ?
La plateforme Macropauline dispose d’une identité fiscale en bonne et due forme, si l’on tient compte des preuves entre les mains des utilisateurs. Identifier et saisir les agents et managers pourraient ainsi se faire. Ceci d’autant plus que leurs adresses et contacts sont disponibles auprès des centres fiscaux. Les coordonnées de ces responsables sont également publiées sur les réseaux sociaux depuis des semaines, notamment lors de la vulgarisation de la plateforme et de la mise en confiance des utilisateurs potentiels. D’ailleurs, ces agents et managers ont déjà prévu le concept d’une agence nationale pour cette plateforme d’investissement malagasy. Celle-ci serait rattachée à une société allemande œuvrant dans la concurrence de réaction sur Tiktok, Twitter, Facebook et Youtube, selon les informations véhiculées en ligne. « Nous faisons appel aux autorités compétentes à suivre de près notre situation. Nos investissements devraient être remboursés et les bureaux à fermer s’il s’agit bien d’une arnaque », lance un membre de la plateforme.
Argent facile
« Les gens n’ont-ils pas pu prendre des leçons sur la grande arnaque d’Antares et ces sites d’investissement en ligne ? Pourquoi se laisser berner par des promesses de bénéfices faites par des étrangers ? Tout cela pour de l’argent facile ». Bon nombre d’internautes se posent ces questions ces derniers temps. Certains d’entre eux ont prévenu leurs familles et connaissances sur les risques encourus, mais les utilisateurs n’ont rien voulu savoir pour finalement se laisser avoir. De plus, d’autres offres de ce genre circulent actuellement sur les réseaux sociaux et beaucoup se laissent encore tenter, en demandant plus d’informations en message privé.
Pour leur part, les autorités compétentes devraient contrôler de près ces plateformes et faire de l’autosaisine en cas d’irrégularité, même sans les plaintes des personnes arnaquées. Des sensibilisations de masse devraient également se faire pour éviter les pertes en espérant gagner de l’argent facile…
P.R.