Publié dans Société

Sécurisation de la fête de fin d’année - Baptême de feu pour 400 stagiaires de la Police

Publié le jeudi, 22 décembre 2022


Comme tous les ans à l’approche de Noël et de la Saint-Sylvestre, la Police nationale établit son dispositif visant à sécuriser les endroits très fréquentés ou de réjouissance de la Capitale. Si l’année dernière, l’effectif des agents de police mobilisés pour la circonstance était de 2600, cette fois-ci, il sera simplement revu à la hausse. En effet, la nouveauté consiste à la mobilisation de 400 policiers stagiaires qui suivent leur formation à l’Ecole nationale des inspecteurs et agents de police à Antsirabe, totalisant ainsi 3000 le nombre des agents de police mobilisés. L’objectif sera de garantir des festivités sereines et sans encombres pour les habitants de la Capitale.
Autre nouveauté, qui concerne cette fois-ci la technologie, l’utilisation de matériel roulant dont les motos et les véhicules, mais également de surveillance dernier cri comme les 1200 caméras récemment installées dans les quatre coins de la ville, sinon dans les artères et autres quartiers les plus sensibles. Ces caméras visent surtout à aider à résoudre les problèmes d’embouteillage qui engorgent habituellement la ville, en cette veille de fête.
Pour revenir dans le matériel hi-tech qui sera mis en service par la Police pour ces prochaines festivités, outre les nouvelles 1200 caméras de surveillance, le système comprendra aussi 300 km de fibre optique, 18 pylônes du réseau eLTE 4G, 300 sites intelligents vidéo solution 300, 800 talkie-walkies, enfin 15 radios embarquées dont une grande partie vient du ministère des Postes et des Télécommunications.
De son côté, le ministère de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarison n’a pas caché que cela fait très longtemps que la Police a souhaité utiliser ces types de matériel hi-tech à la fois pour combattre le banditisme mais aussi la régulation du trafic urbain.
Franck R.
 

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff