Publié dans Société

Meurtre, émeute et kidnapping à Ikongo - Quatre principaux suspects dans les filets de la Gendarmerie

Publié le vendredi, 30 décembre 2022


Jeudi dernier, quatre personnes impliquées dans l’assassinat d’une mère de famille, celui d’un enfant albinos, en août dernier, à Ikongo, ont été arrêtées par la Gendarmerie. Outre le meurtre barbare de cette femme, les bandits ont surtout enlevé son enfant atteint d’albinisme. Ce qui a d’ailleurs provoqué une grave émeute ayant entrainé la mort de 19 personnes et des blessures sur une vingtaine d’autres, les Forces de l’ordre ayant dû ouvrir le feu pour disperser les émeutiers. En cause, les principaux suspects dans l’affaire ont été soupçonnés d’avoir pris la fuite. Tant que ça ! Les suspects récemment arrêtés sont soupçonnés également de vol d’organes visuels des victimes. A preuve, un petit garçon en était récemment victime.
 Mais pour revenir sur ces tristes faits, près de 500 personnes se sont rassemblées, dans la matinée, devant la caserne de Gendarmerie d’Ikongo, où les quatre suspects accusés du meurtre d’une femme et du kidnapping de son enfant albinos avaient été placés en détention. Très remontés, les habitants comptaient se faire justice eux-mêmes. Pour disperser la foule venue venger l’enlèvement du garçon albinos, les Forces de l’ordre ont alors tiré à balles réelles. «C’est un événement très triste et on aurait pu l’éviter», regrette Andry Rakotondrazaka, commandant de Gendarmerie. Lors d’une conférence de presse, ce dernier a fait savoir qu’un périmètre de sécurité a été installé et que les gendarmes avaient essayé de faire baisser la tension afin d’«éviter un bain de sang». En vain. La foule aurait répondu par «des provocations» et des jets de pierre avant d’entreprendre de forcer l’entrée de la caserne. Certains étaient munis d’armes blanches, de machettes et de bâtons.
F.R






 

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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