Publié dans Société

Week-end de la Saint-Sylvestre - Trois personnes décédées, 112 consultations

Publié le dimanche, 01 janvier 2023


Le bilan des victimes durant le récent week-end de la Saint-Sylvestre est légèrement en hausse par rapport à Noël dernier. Ainsi, trois personnes ont trouvé la mort dans des circonstances différentes dans divers quartiers de la Capitale entre le 31 décembre 2022 et le 1er janvier 2023. Par ailleurs, on a enregistré 112 consultations au niveau du service des urgences de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona Ampefiloha ou HJRA.
Revenons d’abord sur le décès. Dans le premier cas, la victime est un motocycliste, un homme encore jeune. Il fut tué sur le coup à la suite d’une collision avec un taxi. Cela s’est passé vers 22h à Andraharo. La Brigade de Tsaralàlàna (BAC) a pris l’affaire en main. Cependant, les circonstances du drame n’ont pas été communiquées.
Le deuxième et troisième cas sont des cadavres en dépôt. Ce qui veut dire que les victimes étaient déjà mortes pour une ou autre cause lorsqu’on les a transportées au service de la réanimation médicale ou Reamed de l’hjra. Mais les personnes blessées ont été donc très nombreuses. La plupart l’est par les accidents de la circulation, soit 6 cas selon la Bac. En majorité, les victimes sont des utilisateurs de moto, et ces derniers ont fait une mauvaise chute. A cette dernière situation s’ajoutent l’excès de vitesse et la consommation d’alcool. Ce qui complique la situation.
Et comme dans pareilles circonstances, les accidents dits à responsabilité civile arrivent à la deuxième place. Une source auprès du service des urgences de ce même centre hospitalier universitaire avance que le nombre des personnes blessées à la suite d’une rixe ou d’une rixe ou de toute autre forme de violence, a explosé à partir du milieu de la journée, le 1er janvier 2023.
Enfin, 12 personnes ont été rendues malades pour divers motifs dont surtout par intoxication, selon le Reamed. Deux d’entre-elles, des femmes encore jeunes, ont tenté de mettre un terme à leur existence tandis que le reste l’est par prise de boissons alcooliques.
Franck R.  

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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