Publié dans Société

Aménagement du temps de travail - Une production de qualité à la clé

Publié le mercredi, 11 janvier 2023


Adopter une politique de flexibilité des heures de travail apporte un meilleur rendement des employés. Cela a été constaté après le passage de la pandémie de Covid-19 qui a vulgarisé notamment le télétravail.
En effet, l’OIT, dans son rapport ‘‘Working Time and Work-Life Balance Around the World’’ a conclu que : « Des heures de travail réduites ainsi que d’aménagement plus flexible en matière de temps de travail peuvent être favorables à la fois à l’économie, aux entreprises et aux travailleurs et jeter les bases d’un équilibre meilleur et plus sain entre vie professionnelle et vie privée. »
Plusieurs entreprises ont ainsi continué ce mode de travail en mettant en avant le télétravail. Cela permet à l’employé de se focaliser un peu plus sur les objectifs et améliorer ainsi sa productivité au sein de l’entreprise. En outre, plus de temps passé avec les proches et les enfants contribue à l’accouchement de nouvelles idées et de concepts. Contrairement au cloisonnement dans un bureau pendant les 8 heures de travail.
De plus, la flexibilité des heures de travail permet aux deux parties « employé et employeur » un contexte gagnant-gagnant. D’une part, le salarié propose plus d’idées et ne ménage pas ses efforts en se voyant accorder la confiance de son employeur et d’autre part, la société profite ainsi des innovations et du meilleur rendement des employés.
Dans le rapport, il a été énoncé que les longues heures de travail sont généralement associées à une moindre productivité par unité au travail, alors que les heures de travail plus courtes le sont à une meilleure productivité.
La réduction du nombre de travailleurs rejoignant leur poste contribue aussi à la baisse du coût du personnel, rien qu’en limitant par exemple le transport et d'autres services fournis par l’entreprise. Il y a aussi la diminution du stress à cause des horaires imposés. En effet, en travaillant à domicile, le risque d’arriver en retard au bureau et ce, à cause des embouteillages et autres aléas est éliminé. Les salariés se focalisent alors sur les objectifs assignés et l’atteinte desdits objectifs est aussi réduite.
Enfin, la réduction du nombre d’heures maximales et des périodes légales de repos constitue des avancées qui contribuent à la santé à long terme et au bien-être de nos sociétés et elles ne doivent pas être menacées. Des salariés malades ralentissent la production et entraînent des pertes annexes pour le patron avec les traitements médicaux.
Avoir du temps libre n’est cependant pas synonyme d’oisiveté et des cadres doivent être définis. Il faut aussi instaurer un climat de confiance entre l’entreprise et les employés sous peine de partir à la dérive. Si la liberté est grande, les sanctions dans le non-accomplissement du travail  doivent l’être aussi en conséquence.
Le télétravail expérimenté durant la pandémie de Covid-19 serait peut-être une solution d’avenir. Surtout pour les emplois qui ne nécessitent pas le déplacement et que la connexion internet  suffit à les accomplir. Bien que bon nombre d’activités professionnelles ne puissent pas entrer dans le système comme conducteur d’engins, maçonnerie, bâtiments ou agriculture, l’idée fait déjà son chemin.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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