Publié dans Société

Pédophilie et pornographie - Une mère exploite sexuellement son fils de 5 ans

Publié le mercredi, 08 février 2023

Situation impensable ! On a fait tenir le rôle de petit acteur de films pornographiques à des fins lucratives et prévus à une clientèle basée à l'étranger. En effet, le produit, c'est-à-dire le film monté, est vendu à 10 euros, à des clients étrangers pervers et qui fantasment sur des scènes mêlant à la fois l'obscénité et la pédophilie, via le Net. En cause, un gamin de 5 ans, à la fois victime et apprenti acteur. Sa partenaire : sa propre tante, de mèche avec sa sœur qui n'est autre que la mère du petit. De toute manière, les deux sœurs dont l'aînée a 25 ans et l'autre 21 ans ont reconnu les faits, du moins au cours d'un interrogatoire. 

Or, il y a pire. D'après le service de cybercriminalité de la Police en charge de l'enquête sur cette affaire, les deux femmes ne se seraient contentées pas uniquement du pauvre gosse. Elles se seraient  également abusées d'autres enfants âgés entre 5 et 14 ans pour leurs tournages. Et pas n'importe lesquels. Elles puisent même dans le réservoir familial pour trouver de jeunes partenaires sexuels pour ces films. Et ce n’est pas la première fois que ces dames ont agi de cette sorte, selon toujours la Police. Pour attirer ces jeunes garçons dans leurs sales activités, les deux femmes les amadouent et les entraînent avec elles. Une fois la séance terminée, elles leur achètent des gadgets.

Les femmes suspectes ont pu être démasquées à travers les films qu'elles ont produits. En effet, des plaintes ont atterri à la Police à la suite de partage et de films porno locaux sur Facebook. D'après une source policière, toutes deux sont divorcées. Les enquêteurs ont volontairement omis d'indiquer où elles résident par pure mesure sécuritaire. D'autant plus que des mineurs sont impliqués. Elles seraient déférées au Parquet hier, ou au plus tard ce jour.

 

Franck Roland

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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