Publié dans Société

Smartphone perdu au lycée d’Andohalo - Retrait de la plainte et excuses publiques des parents

Publié le jeudi, 09 février 2023

Dénouement heureux de l’affaire qui a entrainé une grève de 48 heures des enseignants du lycée d’Andohalo et des professeurs d’éducation physique dans la Région d’Analamanga. En effet, les parents de l’élève qui a perdu un Smartphone de marque iPhone 11 pro durant un cours d’EPS ont décidé de retirer leur plainte à l’encontre de la professeure de gym qui était chargée du cours au moment de la soi-disant perte du fameux appareil.

Comme il a été revendiqué par les enseignants, le père de l’élève en question a aussi présenté ses excuses pendant le Conseil de discipline (CODIS) qui s’est tenu mercredi dernier. « Je n’avais pas l’intention d’intenter un procès contre quiconque. C’est une plainte contre "X" que j’ai déposée » a-t-il affirmé.

La résolution de cette situation à l’amiable était une bonne décision et est profitable à tous. Une poursuite au Tribunal, longue et couteuse, serait éreintante pour tous les acteurs. 

Le Conseil de discipline s’est déroulé en présence des représentants des deux parties. Des représentants du ministère de l’Education nationale (MEN), ceux de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Analamanga, des professeurs d’éducation physique et des enseignants du lycée Andohalo ont assisté à cette réunion.

En outre, l’élève a décidé de ne plus fréquenter l’établissement de son plein gré. D’ailleurs, de son côté, le lycée comptait déjà la renvoyer à la suite de cette affaire.

Les cours reprendront donc après une brève interruption, mais les élèves réfléchiront à deux fois avant d’emporter et d’utiliser un téléphone portable durant les cours. Comme quoi, le fait de suivre les règlements au sein du lycée permettra d’éviter bon nombre de désagréments.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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