Publié dans Société

Cent jours d'actions en faveur des filles et des femmes - Défi relevé pour la Première dame !

Publié le jeudi, 16 mars 2023



Des avancées notables constatées. Près de 500 femmes, issues des 23 Régions, ont bénéficié d’un soutien et de formations professionnalisantes dans leurs activités, mais aussi au niveau de la santé et de l’éducation. Le rapport de la campagne des 100 jours d’actions en faveur des filles et des femmes, remis hier au Carlton, Anosy, fait part de ces résultats. Menée sous le thème « une fille qui apprend, une femme qui gagne », il s’agit d’une initiative de la Banque mondiale avec la Première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina. Grâce aux formations dispensées, ces femmes sont désormais des actrices du développement, en réalisant qu’elles ont un potentiel individuel et productif. Elles vont être capables de résoudre des problèmes, de communiquer efficacement, d’être créatives et de s’adapter à différents environnements et situations.
Si les conditions de la femme n’évoluent pas dans notre pays, cela aura des impacts considérables sur notre société et notre économie. La gent féminine doit être considérée comme un potentiel pour bâtir une Nation inclusive et productive. « Les femmes sont des leaders-nées (...) Une fille éduquée aujourd'hui est une femme autonome demain. L’éducation est la seule voie qui mène vers l’émancipation économique et la capacité de décision des femmes et des filles », a martelé hier l’épouse du Président de la République lors de la cérémonie de clôture de ladite campagne.
En plus des formations, une sensibilisation sur la lutte contre la violence basée sur le genre et sur le planning familial a été également effectuée. « La violence envers les femmes est une violation des droits humains. Elle laisse des profondes séquelles. Il est important que les femmes soient conscientes de leur valeur et de leurs droits », précise la présidente et fondatrice de l’association Fitia. « Je m’engage à nouveau à poursuivre les efforts entrepris dans cette cause tellement cruciale. Que toutes les jeunes filles de mon pays puissent accéder à l’éducation. Que les femmes soient aimées, respectées et considérées à leur juste valeur dans leur foyer et qu’elles deviennent autonomes », a-t-elle ajouté. Au vu des résultats obtenus, la Première dame va redoubler d’efforts et continuer sur cette bonne voie…
Nikki Razaf/Patricia R.



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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