Publié dans Société

Académie nationale des sports - De nombreux professeurs vont partir à la retraite

Publié le dimanche, 26 mars 2023



60 % des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) exerçant dans les collèges d'enseignement général (CEG) et lycées ont plus de 50 ans. Par conséquent, il n'y aura peut-être plus d’enseignant œuvrant dans cette discipline dans dix ans, selon le directeur de l'Académie nationale des sports (ANS), M. Jean Claude, lors d'une rencontre et un débat autour du sport qui s'est tenue en fin de semaine à Ampefiloha, dans le cadre de la première édition de la « Rencontre de l'ANS ». Leur nombre est encore largement insuffisant. Si la norme internationale requiert un professeur d’EPS pour 30 élèves, à Madagascar l’on dénombre un enseignant pour 5.600 élèves.
Par ailleurs, le temps consacré à la formation pour les professeurs d’EPS est insuffisant, ce qui rend difficile d’assurer leur relève. Les enseignants ne bénéficient pas de formation suffisante et continue après l'obtention de leur diplôme. A cet effet, le directeur de l'ANS a sollicité le recrutement d'enseignants d'EPS au niveau de cette académie.
Cette première édition de la rencontre de l'ANS a pour objectif de faire connaître les responsabilités et les rôles de ladite académie dans la promotion du sport et l'éducation physique.
L'ANS a trois missions dont la formation des cadres et des techniciens pour le compte de l’administration du sport, du mouvement sportif et des collectivités à Madagascar. Elle assure également le suivi-évaluation ainsi que la formation continue des professeurs d’EPS.
Afin d'améliorer ce secteur dans le pays, un événement est organisé tous les deux mois. Il s’agit de réunir les professionnels du sport qui peuvent transmettre leur savoir-faire dans le domaine de l'éducation physique et sportive.
L’éducation physique de qualité est un apprentissage actif, inclusif et mutuel. Ce programme encourage les étudiants dans le développement de leurs compétences physiques, sociales et émotionnelles pour qu’ils deviennent plus tard des citoyens ayant confiance en eux et socialement responsables.
Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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