Publié dans Société

Attaques dans les embouteillages - Les bandits armés sans pitié

Publié le mardi, 11 avril 2023

L'insécurité ne cesse de s'étendre et s'amplifier dans plusieurs quartiers de la Capitale. En effet, profitant des embouteillages et le ralentissement du trafic, les bandits choisissent maintenant les zones où des bouchons persistent afin d'effectuer leur sale besogne.

Après l'axe Anosibe-Anosizato, c'est le tronçon de rue près du CENAM (Centre national de l'artisanat malagasy) au 67 Ha qui est le dernier terrain de chasse des détrousseurs. De préférence, ils ciblent les « taxis-be ». Munis d'armes, ils détroussent les voyageurs en possession de téléphone portable, sac à main, argent liquide,... L'action se passe en quelques minutes, les malfrats, profitant du blocage de la circulation, se dispersent avec leur butin à travers les ruelles bordant la route et s'évanouissent dans les quartiers d'Isotry ou d'Andavamamba.

Encore sous le choc, un passager raconte : « Avec la construction du tronçon qui mène vers l' « Aigle Noir », il y aura forcément un embouteillage. Les bandits ont bien planifié leur salecoup. Personne n'a osé s'opposer à eux. L'aide-chauffeur qui a voulu retenir la portière a même reçu un coup, heureusement sans conséquence grave pour lui ».

Les voitures des particuliers ne sont pas non plus épargnées. Beaucoup se sont vu leur smartphone, ordinateur portable et sacs dépouillés dans les embouteillages, et cela, bien que les vitres soient fermées.

« La vitre a volé en éclats, mon sac à dos contenant un ordinateur portable qui était sur le siège côté passager s'est envolé en un instant. Je ne puis partir à la poursuite des voleurs de crainte qu'en quittant la voiture, le pire pourrait encore survenir. En effet, en poursuivant les voleurs, tu pourrais être victime d'une embuscade créée par ses complices dans les ruelles. Ta voiture, en plus de bloquer la circulation, serait sûrement l'objet de vol de phares, d'autoradio, de rétroviseurs. Dans ces cas-là, il faut rester dans le véhicule », indique une victime au niveau de l'arrêt dénommé « Fokontany ».

Actuellement, dans les transports en commun, des affiches mentionnant l'interdiction de l'utilisation des Smartphones à bord des commerces se multiplient. 

D'autres bandits continuent leurs méfaits malgré l'arrestation de deux parmi leurs acolytes, surpris par des policiers en tenue civile (CSP 4 Isotry) en train de forcer la portière d'un autobus au niveau du CENAM, la semaine dernière.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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