Publié dans Société

« Un titre, un logement » - Des parcelles aménagées pour ceux désirant construire

Publié le mercredi, 19 avril 2023
Les inscriptions pour les citoyens qui veulent bénéficier gratuitement des parcelles ont débuté hier à Antsirabe, d’après la secrétaire générale du SENVH Les inscriptions pour les citoyens qui veulent bénéficier gratuitement des parcelles ont débuté hier à Antsirabe, d’après la secrétaire générale du SENVH

Une nouvelle opportunité à saisir. Outre les logements et appartements « Trano mora », le « One title, one housing » (OTOH), littéralement « un titre, un logement », constitue une nouvelle offre du secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH). Il s’agit d’un projet présidentiel qui vise à encourager les citoyens à bâtir leurs maisons à leurs frais sur des parcelles préalablement aménagées, dans diverses localités de Madagascar. Celles-ci sont à la fois accessibles aux transports et disposent des aménagements requis dont les branchements en eau et en électricité. Les inscriptions à Antsirabe ont débuté hier et ce pendant environ une semaine auprès du bureau de la Préfecture. Ce projet cible principalement les citoyens qui n’ont pas les moyens ou la patience d’acheter à crédit, comme le cas des « Trano mora ».
« Les demandeurs devraient être âgés de plus de 22 ans, travaillant dans l’administration, le secteur privé ou encore les travailleurs indépendants. Leur numéro de compte bancaire ne figure pas dans les dossiers à fournir. Mais surtout, ils devraient être inscrits dans la localité où les parcelles aménagées sont disponibles, certificat de résidence exigé », précise Léa Ravoavinorosoa, secrétaire générale (SG) du SENVH. Après les sensibilisations sur ce projet, les inscriptions se font dans les localités où se trouvent les parcelles aménagées. L’arrêtage de la liste et le traitement des dossiers s’ensuivent avant le tirage au sort des bénéficiaires. Les parcelles sont données gratuitement à ceux tirés au sort. Toutefois, ils pourront verser une participation à l’aménagement et à la préparation des dossiers requis.

Une maison aux normes exigées
« Ceux qui souhaitent bénéficier de cette offre devraient construire leurs logements avec leurs propres moyens. Des « plans types » sont mis à leur disposition afin que les maisons soient aux normes requises. On ne leur exige pas des grandes villas, mais des logements habitables, disposant d’un living, des chambres, d’une cuisine ainsi que d’une salle de bain et toilettes. D’ailleurs, les plans autorisent une éventuelle extension, selon les moyens des propriétaires », informe la SG. Le but étant d’étendre les zones habitables ou encore d’avoir des nouvelles villes respectant les normes et plan d’urbanisme. D’un autre côté, la construction devrait se faire pendant une période déterminée, après laquelle les propriétaires auront leur titre foncier. Des mesures seront prises à l’encontre de ceux qui ne respectent pas le délai imposé, selon les informations recueillies.
Outre Antsirabe, dont les inscriptions sont en cours, divers Districts et Communes enregistrent également ces parcelles aménagées de OTOH. La Commune de Tsiafahy, où les inscriptions sont déjà clôturées, recense 59 parcelles. Fenérive- Est et Antsiranana en notent respectivement 80 et 65. La nouvelle ville à Mahajanga compte le plus de parcelles aménagées, soit 875. Les informations relatives aux inscriptions pour en bénéficier ainsi que les autres régions concernées seront communiquées incessamment. Pour information, la surface des parcelles aménagées varie entre 150 à 500 mètres carrés, selon les prescriptions d’urbanisme de chaque localité.
Patricia Ramavonirina




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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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