Publié dans Société

Propagation des drogues - La Douane malagasy renforce les contrôles

Publié le lundi, 08 mai 2023

Une Direction chargée de la surveillance a été mise en place à la Douane malagasy. La propagation des drogues, en particulier le « Rôro », est devenue incontrôlable sur le territoire national. Bien que les arrestations s'enchaînent et que de nombreux produits stupéfiants ont été saisis, ces derniers font toujours des ravages chez les jeunes et le nombre de victimes ne cesse d'augmenter chaque jour. Ces jeunes accros sont devenus violents et mettent en péril la vie de la communauté. 

Afin d'améliorer continuellement le combat contre ce fléau, une Direction de la surveillance a été créée au sein de la Douane. Ainsi, cette autorité étatique collabore avec la Gendarmerie et la Police nationale. D'après le directeur général des douanes, Lainkana Zafivanona Ernest, les objectifs consistent à renforcer la recette de l'état, protéger la richesse nationale et lutter contre le trafic de drogue. De plus, le système « 100 % scanning » sera installé à partir du mois de juin. Il s'agit d'un outil utilisé pour améliorer le contrôle de l'acier entrant dans les ports malagasy. 

Concernant Antananarivo et Nosy be, une « Brigade canine » sera mise en place pour détecter l'entrée et la sortie illégale des drogues et des devises étrangères. A cet effet, une vingtaine de chiens ont été dressés. Ils seront répartis entre les services des douanes.

Bon nombre de parents et d'observateurs sont du même avis au sujet de la lutte contre les stupéfiants, dès la base. D'après eux, si l'Etat veut limiter voire éradiquer la propagation des drogues dans le pays, il faudrait renforcer le contrôle de leur entrée au niveau des frontières malagasy. Le défi consiste à traquer les fournisseurs de drogue, les « gros poissons » mais pas seulement les détaillants.

Par ailleurs, il faut augmenter les campagnes de sensibilisation à l'endroit des jeunes. Celles-ci devraient être accentuées au niveau des écoles, dans la rue, les médias et les réseaux sociaux.   

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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