Publié dans Société

Explosion de camions-citernes à Mahajanga - Plus d’une centaine de millions d’ariary de perte

Publié le lundi, 22 mai 2023

Six heures d’enfer et d’un immense brasier ! Le quartier d’Antanimalandy à Mahajanga a été secoué par une énorme explosion, qui fut rapidement suivie par un énorme incendie dans l’après-midi. Preuve que le sinistre était d’une ampleur, il s’est déclaré autour de midi et n’a pu être progressivement maîtrisé que vers 19h hier.C’est le garage où sont parqués des poids lourds, dont notamment des camions-citernes, qui était le théâtre de ce méga-incendie aux dégâts particulièrement importants. Ces derniers se chiffreraient à plus d’une centaine de millions d’ariary, selon la Gendarmerie. Au total, 5 tracteurs, 2 remorques-citernes, enfin 3 remorques à ridelles sont partis en fumée, du moins selon un bilan provisoire. Toutefois, l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, encore moins des blessés. 

Heureusement, seule l’une des remorques citernes serait remplie de combustible au moment des faits, le reste étant vide. Néanmoins, la présence de liquide inflammable dans une de ces cuves aurait suffi à expliquer cette énorme déflagration et la virulence des flammes pour attaquer le véhicules garés dans ce vaste parking. 

« Au moment où nous parlons (Ndlr, vers 19h hier), les pompiers ont finalement réussi à repousser les flammes. A vrai dire, ils sont en train de mâter le feu qui est en train de dévorer un camion, le seul à brûler en ce moment », confie une source auprès de la brigade de Gendarmerie à Mahajanga. 

Quant à l’origine de ce sinistre, les différentes sources ont avancé que les flammes auraient été provoquées par une tentative chez certains employés de tester un poste à soudure. Une information qui a été démentie par la Gendarmerie. En effet, cette dernière a plutôt argué un court-circuit au niveau d’une de ces cuves, comme ayant été à la source du drame. 

« Non, il n’était pas question de soudure. L’incendie a été occasionné par un court-circuit », souligne cette source au niveau de la Gendarmerie.  

Sitôt informés, les sapeurs-pompiers de la Commune urbaine de Mahajanga ont dépêché ses fourgons-pompes sur les lieux. Mais au fur et à mesure que le combat nécessitait plus de moyens, matériel et personnel, contre l’océan de feu qui semblait être loin de baisser d’intensité, il leur a fallu tout de même demander des renforts du côté de leurs collègues de l’Asecna. Les efforts conjugués des deux corps de sapeurs de la ville de Mahajanga, ont finalement été payants. Car, non seulement, ils ont maîtrisé la situation. Mais surtout aussi, leurs interventions ont permis d’empêcher un éventuel risque d’extension des flammes sur les zones d’habitation des environs, étant donné qu’il ventait assez fort sur la Cité des Fleurs, hier. Les Forces de l’EMMO/FAR de Mahajanga étaient toutes mobilisées, histoire d’instaurer un périmètre de sécurité au coeur et tout autour de la zone du sinistre. A la tombée de la nuit, hier, le feu aurait été finalement et totalement vaincu tandis que l’heure est désormais au bilan. L’enquête suit son cours. C’est la première fois qu’on assiste à ce genre de sinistre au cours duquel plusieurs poids lourds servant au transport de combustible, ont pris feu comme cela s’est produit à Antanimalandy Mahajanga, dans l’histoire du pays. D’habitude, la presse en parle, bien sûr. Mais dans la plupart des cas, c’était un seul camion qui fut touché. Encore est-il que les cas sont d’ailleurs assez rares.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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