« Si vous obtenez un zéro dans une matière, vous ne serez plus éligible pour la suite du concours d'entrée. Il n'y a pas de grâce ni de faveur pour les tricheurs et les corrompus afin que tout le monde soit sur un même pied d'égalité », affirme le directeur général de l'ENAP et non moins inspecteur d'administration pénitentiaire en chef, Désiré Randriatsalama.
Il a aussi ajouté que « la surveillance dans les centres d'examen a été renforcée, en augmentant le nombre de surveillants et de superviseurs. En plus, aucun membre du personnel n'a le droit d'utiliser ou d'apporter un Smartphone dans les salles d'examen afin d'éviter les tentations ».
Comme d'habitude, le temps de transmission du sujet et le tirage au sort ont été raccourcis afin d'éviter la fuite de sujets. Cette tactique a déjà fait ses preuves car elle a été appliquée durant les épreuves qui se sont déroulées du vendredi 19 au dimanche 21 mai dernier.
Actuellement, la sécurisation des copies continue et elles sont en route pour la correction, toujours avec la même volonté de garder
« clean » le concours.
7.600 candidats parmi les 9.000 demandes reçues ont pu participer à l'examen.
Ils ont été répartis en trois sections : agent pénitentiaire, greffier et comptable d'administration pénitentiaire direct et professionnel.
« Il ne faut pas se laisser berner par les gens qui prétendent avoir des compétences pour faire entrer un candidat par une voie illégale. Le concours est l'objet d'un suivi strict avant, pendant et surtout après les épreuves, tout cela jusqu'à la publication officielle des résultats et de la liste des admis », a conclu le directeur général de l'ENAP.
Nikki Razaf