Publié dans Société

Cambriolage d'une église - Le corps d'un suspect flotte dans la rivière

Publié le lundi, 19 juin 2023

Dans la nuit de vendredi dernier, une église, qui défraie la chronique à cause de ses dissensions internes, a été la cible des cambrioleurs. Hier, un rebondissement dans cette affaire. Des lavandières, qui vaquaient tranquillement à leur occupation quotidienne, ont été surpris par le spectacle qui s'offrait à leurs yeux et devant elles : à quelques mètres de l'endroit où elles se trouvaient sur les rives de l'Ikopa, les eaux de celle-ci leur semblaient charrier un objet, d'abord flou au premier regard. Mais la surprise de ces dames allait crescendo lorsqu'en observant bien, le doute n'était plus permis. La chose que le courant a entrainé avec lui n'est autre qu'un corps humain. 

Du coup, ces lavandières ont informé les autorités locales. Quelques moments après, le cadavre de l'inconnu a pu être ramené sur la terre ferme. Le médecin légiste, ayant été rejoint par les gendarmes, s'est déplacé sur les lieux pour faire le constat. 

Le corps n'est pas encore entré dans un état de décomposition, situation qui a permis d’identifier la victime dont les traits semblaient être encore intacts, en dépit de quelques blessures occasionnées par la morsure d'animaux. Les responsables du Fokontany et les riverains ont affirmé que la victime n'habite pas la localité. Côté Gendarmerie, une vérification en marge de celle effectuée par les autorités du quartier, a permis de savoir qu'il s'agirait de l'un des bandits ayant cambriolé cette église, vendredi dernier. 

Pour confirmer leur thèse, les gendarmes ont expliqué que trois inconnus ont perpétré l'acte. Et lorsque l'alerte fut donnée et que les gendarmes ont déclenché une chasse à l'homme, les bandits étant repérés, ces derniers ont pris la fuite, dans un véritable le sauve-qui-peut. Si deux fugitifs ont réussi à s'échapper, un troisième a préféré sauter dans la rivière, espérant semer ainsi ses poursuivants. Manque de pot pour le concerné, il ne savait pas nager et s'est finalement noyé.

On ne connait de la victime aucun proche, et il a fallu l'enterrer dans une fosse commune à Ambohimanambola. L’enquête suit son cours. 

 

F.R.

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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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