La solution idéale requiert une compréhension collective et une mutualisation des responsabilités. L’actuel ministère ne fait qu'hériter des cumuls de problèmes non résolus auparavant alors que la situation s’est compliquée au fil des années.
En effet, « après examen de la situation des dossiers, suivi d’une rétrospective des actions accomplies et au regard de la situation qui prévaut actuellement, il a été convenu que le dénouement des difficultés du monde de l’enseignement supérieur ne relève uniquement du ministère, encore moins exclusivement de la ministre », selon le Pr Assoumacou Elia Béatrice. Cela a été évoqué lors d’une grande réunion à huis clos, initiée par le MESUPRES la semaine dernière.
En outre, la ministre étant elle-même membre du SECES, a soulevé que son département ne dispose d’aucun appui extérieur ni de partenariat financier comme celui de l’Education nationale et de l’Enseignement technique. Les seules collaborations externes que le MESUPRES dispose demeurent dans le domaine technique, pédagogique, scientifique et celui de la recherche.
Face au renforcement de la grève d’hier, la ministre et ses collaborateurs ont sollicité les membres du SECES, les présidents et vice-présidents des universités ainsi que les directeurs des instituts venus participer à la précédente réunion, à réfléchir ensemble, se concerter et faire preuve d’un discernement en vue de prendre des décisions adaptées.
N.R.