Publié dans Société

Grève du SECES à l’université - Une compréhension collective est essentielle

Publié le jeudi, 10 août 2023

Les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES) ont encore manifesté leur mécontentement. Ainsi, ils campent sur leur position en revendiquant le paiement des arriérés de leurs indemnités de recherche, ainsi que la démission de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Parallèlement à cela, les deux parties continuent les négociations afin de trouver une issue favorable aux litiges.

La solution idéale requiert une compréhension collective et une mutualisation des responsabilités. L’actuel ministère ne fait qu'hériter des cumuls de problèmes non résolus auparavant alors que la situation s’est compliquée au fil des années.

En effet, « après examen de la situation des dossiers, suivi d’une rétrospective des actions accomplies et au regard de la situation qui prévaut actuellement, il a été convenu que le dénouement des difficultés du monde de l’enseignement supérieur ne relève uniquement du ministère, encore moins exclusivement de la ministre », selon le Pr Assoumacou Elia Béatrice. Cela a été évoqué lors d’une grande réunion à huis clos, initiée par le MESUPRES la semaine dernière.

En outre, la ministre étant elle-même membre du SECES, a soulevé que son département ne dispose d’aucun appui extérieur ni de partenariat financier comme celui de l’Education nationale et de l’Enseignement technique. Les seules collaborations externes que le MESUPRES dispose demeurent dans le domaine technique, pédagogique, scientifique et celui de la recherche. 

Face au renforcement de la grève d’hier, la ministre et ses collaborateurs ont sollicité les membres du SECES, les présidents et vice-présidents des universités ainsi que les directeurs des instituts venus participer à la précédente réunion, à réfléchir ensemble, se concerter et faire preuve d’un discernement en vue de prendre des décisions adaptées.

 

N.R.

Fil infos

  • Infrastructures de la JIRAMA - Plusieurs sites stratégiques sous haute surveillance
  • Affaire SMGD-CNAPS - 11 personnes présentées au PAC
  • Affaire CNaPS – SMDG - L’ancien DG Rakotondraibe Mamy sort de son silence
  • Epouse de Naina Andriantsitohaina - Des activistes dénoncent sa garde à vue
  • Collectivités territoriales - Les maires de Madagascar unis contre les actes d’intimidation
  • Actu-brèves
  • Enquête de Claudia Andriantsitohaina - L’Observatoire Mahitsy Fijery interpelle sur le respect des droits humains
  • Commune urbaine d’Antananarivo - Naina Andriantsitohaina n’est pas la SMGD
  • Révocation des maires et chefs Fokontany - Appel au respect des lois
  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Magie du dialogue
    On entend par magie, l’interaction des effets surnaturels, immatériels ou invisibles dans ce que l’on veut entreprendre. Noire ou blanche, la magie demeure une action sujette à débat. Mais, elle sert à mettre en évidence la ruse d’un enchanteur pour éblouir les naïfs. Dans une certaine mesure, la magie sert à faire admettre comme étant possible l’impossible ! Approche virtuelle pour expliquer la faisabilité du passage de l’impossible vers le possible. En effet, une action dans l’imaginaire ! Le dialogue c’est le contact direct, visuel ou présentiel, entre deux ou plusieurs interlocuteurs qui en général entretiennent des positions diamétralement opposées et dont le différend risque d’exploser si on n’arrive pas à trouver un terrain d’entente. Autre cas, il pourrait s’agir des protagonistes en plein conflit à même militaire et pouvant dégénérer en guerre totale dévastatrice humainement et matériellement en cas d’échec des rapprochements. Le dialogue s’érige en un seul moyen…

A bout portant

AutoDiff