Publié dans Société

Insécurité à Antanimena - La Victoria Plaza théâtre d'un cambriolage

Publié le mercredi, 23 août 2023


La scène se serait produit avant-hier soir, précisément dans la nuit de mardi dernier dans le magasin Victoria Plaza à Antanimena. Toutefois, en nous enquérant auprès des enquêteurs de la Police et de la Gendarmerie, ils affirment n'avoir pas reçu un rapport sur ces faits. "Les renseignements s'y rapportant devraient être l'apanage de l'équipe que nous avons relayé", explique une source auprès d'un commissariat de la ville. Les sources au niveau de la gendarmerie ont à peu près les mêmes explications à propos de la récolte d'informations.
Cependant, nous avons mené nos propres investigations. De source officieuse, un box sis au premier étage du bâtiment, qui en compte d'autres, aurait été la cible des cambrioleurs. Et que ces derniers auraient vidé les rayons de ladite boutique de tout le matériel hi-tech dont des téléviseurs et des ordinateurs à écran plat, mais aussi des portables, sans parler des smartphones Androïd et autres  tablettes dernier cri, et même des clés Usb, le tout d'une valeur se chiffrant à quelques dizaines de millions d'ariary. L'on rapporte même que les bandits, qui n'ont pu être identifiés, auraient emporté la recette de la journée, liquidités qui se trouveraient dans la caisse, et prévue à être versée à la banque. "Pour s'y frayer un passage, les malfaiteurs n'ont pas hésité à fracasser la porte d'accès vitrée et fumée dudit box", commente cette source officieuse.
Cela laisse supposer que les voleurs, malgré la présence des caméras de surveillance, auraient le temps d'agir toute cette nuit de mardi là. Pire, ils se seraient tapis quelque part à l'intérieur du bâtiment, attendant l'heure de la sortie où clients et employés devaient quitter l'endroit. Et qu'ils auraient bénéficié de complices, ayant attendu tout au pied de l'immeuble pour récupérer le butin. A propos, les malfrats, pour partir, auraient ensuite emprunté l'accès principal sis au rez-de-chaussée (voir la photo), et donnant sur la rue longeant la partie sud du bâtiment. Par bribes aussi, on a appris qu'ils étaient, un homme et une femme, à perpétrer le cambriolage, sinon à dévaliser ce box de matériel électronique hitech visé. La propriétaire a déposé une plainte. Bien entendu, la version est encore de cette source officieuse.
Mais c'est ce qui intrigue aussi, c'est que l'acte aurait échappé totalement aux agents de sécurité, qui étaient de service cette même nuit là. D'après notre investigation, ils étaient quatre à travailler ensemble, mais auraient dormi dans leur cagibi qui occupe un angle sis dans la partie Est du bâtiment. "Les quatre ont été convoqués à Fiadanana vers 17h (Ndlr, hier"), selon toujours cette source. De plus, le bâtiment sis en face de Victoria Plaza, emploie aussi des gardiens. Or, ces derniers n'ont pas été interrogés, du moins pour l'instant. Un chien pisteur a aidé les enquêteurs dans leur recherche à l'endroit, hier après-midi. "L'animal, après qu'il cherchait à l'étage, s'était immobilisé à cet endroit", confie notre source en désignant la devanture du bâtiment, côté sud.
A cause des besoins de l'enquête, il a alors fallu, du moins pour le propriétaire chinois du bâtiment,  fermer totalement Victoria Plaza, toute la journée d'hier, et jusqu'à nouvel ordre. Affaire à suivre.
Franck R.

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Editorial

  • Leçons à retenir
    Des vents violents secouent le pays, de part en part, sèment la panique et ébranlent les esprits. Tout juste comme les malheurs causés par la misère poignante, parmi les plus pauvres du monde, par l’insécurité galopante ne suffisent point pour que d’autres souffrances viennent s’abattre en sus. Des sages et observateurs inquiets ne pouvaient pas ne pas s’interroger pourquoi tous ces maux ? Serions-nous des peuples maudits ? Négatifs ! Mais, pourquoi ? D’abord, nous, les Malagasy, nous avons une maladie incurable : la mémoire courte ! Nous oublions trop facilement. Tellement, nous, notamment les dirigeants, des deux camps, du pouvoir et de l’Opposition et nous les citoyens lambda, on est obnubilés par les difficultés quotidiennes de la vie que nous ne gardions pas en mémoire le passé quoique le plus récent, afin qu’on puisse améliorer les points positifs et corriger les erreurs. Incapables de tirer les leçons du passé,…

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