Publié dans Société

Retour de vacances - Les transporteurs débordés

Publié le mercredi, 30 août 2023

Ça y est, fini les vacances et la rentrée scolaire approche à grands pas. De nombreuses familles se préparent à quitter actuellement les lieux où elles ont passé leurs vacances. Au niveau des gares routières, c’est la panique. En effet, les véhicules manquent et n’arrivent pas à satisfaire la demande.

« Nous avons déjà ajouté des véhicules supplémentaires, mais nombreux se sont engagés dans des « spécial » pour des famadihana ou des mariages. Cela impacte le nombre de départs », selon un responsable d’un coopérative au niveau de la gare routière de Fianarantsoa. Il a rajouté qu’actuellement pas moins de 150 véhicules quittent la ville chaque jour.

Du côté des clients, certains ont réservé leur ticket depuis une semaine pour avoir une place. Parmi ceux qui n’ont pas songé à faire leur réservation, ils  n’ont le choix que de rallonger leur séjour.

« Les véhicules occupés ailleurs ont modifié le planning des coopératives. Nous, on n’avait pas fait une réservation et avons été surpris en arrivant à la station. Il n’y a plus de places disponibles. Il faut attendre au moins deux jours pour pouvoir rentrer. Heureusement, on loge chez des parents ce qui a permis des dépenses supplémentaires », indiqua Jean R. Ce dernier a tenté de retourner à Tanà, mais le voilà bloqué avec sa famille à Fianarantsoa.

Dans les autres provinces, Mahajanga aussi souffre de cette pénurie de voitures, mais l’attente n’est cependant pas aussi longue. Sur place, les responsables ont annoncé que des véhicules supplémentaires sont en route pour la ville des fleurs afin de répondre à la demande.

Du côté d’Antananarivo, ce n’est pas encore la débandade. En effet, la grande majorité des touristes sont encore dans la Capitale pour profiter des derniers instants des Jeux des îles avant de rentrer. La grosse vague de retour est donc estimé pendant ce week-end.

Malgré cette ruée vers les gares routières, aucune hausse du côté des frais de transport n’a été constatée. Espérons que cela ne va pas changer.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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