Publié dans Société

Troubles dans le centre-ville - Les activités commerciales perturbées

Publié le lundi, 02 octobre 2023


Il vaut mieux vaut être pourchassés par les policiers municipaux que de vivre dans une période comme celle-ci. C'est ce que les commerçants décrivent la situation dans laquelle ils vivent actuellement.
Depuis samedi dernier, les commerçants aux alentours d'Analakely, Behoririka, Tsaralalàna, Mahamasina, Soarano et Anosy jusqu'à Ambohijatovo vivent dans l'angoisse et la terreur. D'après eux, ils ne peuvent plus exercer tranquillement. Hier, beaucoup de magasins, centres commerciaux, boutiques ou encore des stands situés au pavillon d'Analakely, Pochard et Ambohijatovo ont fermé leurs portes.
Pour les propriétaires de magasin, le fait de suspendre leur activité pendant une journée engendre plusieurs millions d’ariary de perte. En plus de cela, en cette période trouble, ils doivent renforcer l'effectif des agents de sécurité, d’après un gérant de magasin d'appareils électroménagers sis à Analakely. Certaines boutiques ont été encore ouvertes dans la matinée, juste avant que le premier gaz lacrymogène ait été lancé vers 11h. Travailler dans de si mauvaises conditions est la pire des choses pour les commerçants, engendrant ainsi du stress permanent, sans parler des éventuels casseurs et voleurs qui pourraient tirer profit de la situation.
Face à cette situation, les commerçants du centre-ville réclament la paix. « Nous ne devrions pas être punis à causes de ces gens riches qui ne cherchent que leurs propres intérêts. On préfère vivre tranquillement puisque tout ce qui se passe actuellement est l'œuvre d’une minorité des gens qui ne se soucient pas des autres. Même s'ils ne vont plus travailler, ils ne deviendront jamais pauvres », se lamente une mère de famille, commerçante au pavillon d'Analakely. « S'ils veulent vraiment le bien de la population, il serait préférable qu'ils nous laissent travailler en paix et qu’ils cherchent un autre moyen d'exprimer leur colère, mais non pas en sacrifiant notre activité et les études de nos enfants », poursuit-elle.
Pour les écoles situées aux alentours du centre-ville, les cours ne sont pas encore suspendus, mais des dispositifs ont été pris pour la sécurité des élèves. Il s'agit entre autres de la fermeture du portail, même durant l’heure du déjeuner. A cet effet, aucun élève ne peut sortir de l'établissement sans être accompagné.
Anatra R.

Fil infos

  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
  • Elections sénatoriales - Feu vert du Gouvernement pour la date du 11 décembre 
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

A bout portant

AutoDiff