Publié dans Société

Gestion des risques et des catastrophes - Madagascar redouble d’efforts

Publié le mardi, 03 octobre 2023

Madagascar est devenu une référence en matière de gestion des risques et des catastrophes au niveau du continent africain. En seulement deux ans, nos efforts dans ce domaine ont été palpables.  Cependant, un renforcement des capacités s’impose par rapport à l'évolution de la situation dans le pays, explique le directeur général du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), le Général Elack Olivier Andriankaja, à propos des différents ateliers qui ont lieu presque toutes les semaines à travers l'île. « La gestion des risques et des catastrophes évolue avec la réalité dans laquelle le pays vit, dont la technologie et le changement climatique. C’est pourquoi nous avons besoin d’organiser ces ateliers afin d'augmenter le niveau des techniciens en la matière », dixit-il.  

Ainsi, le directeur général du BNGRC a avancé que la Grande île est un pays vulnérable aux catastrophes naturelles. Ce ne sont pas seulement les cyclones, mais aussi la sécheresse, la famine, les éboulements, la tempête de sable. Sur ce, il est important de connaître toutes ces phénomènes afin de mettre en place une stratégie de prévention et de relèvement post-catastrophe.

Récemment, une délégation de l'Union africaine était dans nos murs pour évaluer le cas de Madagascar sur la gestion des risques et des catastrophes naturelles, notamment après le passage du cyclone Freddy. L'Union africaine est consciente que notre pays a beaucoup évolué et dispose de beaucoup expériences en matière de GRC. 

Pour Madagascar, la Journée internationale pour la réduction des risques et des catastrophes a été célébrée hier. L’évènement a été marqué par une exposition et un atelier qui se sont tenus à l’hôtel Le Pavé, Antaninarenina. Plusieurs entités, entreprises partenaires ainsi que des organisations nationales ou internationales ont participé à cet évènement, à savoir le BNGRC, l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les sapeurs-pompiers, la Direction de la météorologie de Madagascar, la Banque mondiale. 

Le thème de cette année est « Combattre les inégalités pour un avenir résilient ». 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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