Publié dans Société

Université d'Antananarivo - Les étudiants revendiquent la reprise des cours 

Publié le mercredi, 11 octobre 2023

A deux mois de la fin de l'année universitaire, prévue s'achever en novembre ou décembre prochains, rien ne va plus à l'université d'Antananarivo. En effet, la grève du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES)) d'Antananarivo est loin d'être terminée. Ce sont les étudiants qui en paient le prix fort. Récemment, ils ont annoncé le retour de l'enseignement mais l'exécution est encore en attente. "Nous sommes fatigués d'attendre la décision des enseignants afin de pouvoir continuer ou terminer l'année universitaire.

Jusqu'à maintenant, aucun consensus n'est encore trouvé", soutient un étudiant. D'ailleurs, certains d'entre eux soulèvent une tournure politique derrière cette manifestation du Syndicat. A plusieurs reprises, les étudiants ont lancé un appel à l’endroit du SECES afin de poursuivre les cours, du moins pour cette année universitaire. " Nous avons perdu beaucoup de temps et d'argent, pour cette année universitaire, et nous nous sentons trahis, et nos parents avec", poursuit cet étudiant. Ces étudiants pensent être victimes d'un chantage. 

Hier encore, l'association des étudiants de la Faculté des sciences a remis sur le tapis le sujet. D'après le président de ladite association, ils prévoient d'organiser un rassemblement ce jour à l'esplanade du campus de l'université d'Antananarivo, si le SECES ne répond pas à leur revendication. 

Lundi dernier, les membres du SECES ont effectué une réunion avec les délégués des étudiants de l'Université d'Antananarivo. Le syndicat qui insiste toujours sur la décision du Conseil des ministres pour répondre à ses attentes avant de pouvoir satisfaire celles des étudiants dont la reprise des cours et clôturer l’année universitaire. 

 

Anatra R. 

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Editorial

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    La Grande île se lance dans une campagne de mobilisation afin de revigorer le tourisme. Un secteur d’activités sensiblement et potentiellement prometteur pour Madagasikara. Le tourisme jouit d’une capacité de rayonnement incontestable pour un pays comme le nôtre. Bien encadré et bénéficiant d’un ensemble d’infrastructures opérationnelles, le tourisme peut bien être un atout pour la relance de l’économie nationale. Seulement, il n’y a pas trente-six issues pour y parvenir autre que faire appel aux investisseurs nationaux et internationaux. Des activités touristiques de haut niveau et compétitives exigent la disposition entre les mains de gros sous. Des pays avancés économiquement et dont le tourisme occupe une place prépondérante disposent d’importantes infrastructures hôtelières et des réseaux de communication d’envergure. En France, le tourisme joue un rôle de premier plan dans la consolidation de la force de frappe d’une économie développée du pays. La France entretient jalousement tous les patrimoines culturels et artistiques…

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