Publié dans Société

Kidnapping - 120 millions ariary réclamés contre la liberté des otages

Publié le vendredi, 10 novembre 2023

Le week-end dernier, la localité d'Ambohimarina, Commune de Marovazaha, District d'Anjozorobe a été le théâtre d'un kidnapping. Les bandits, une trentaine, ont emmené trois personnes, les locataires de deux maisons voisines, comme otages avec eux. Sept des ravisseurs ont porté des pseudo-uniformes des Forces de l'ordre et équipés de puissants fusils d'assaut tels que des Kalachnikov ainsi que des MAS 36, enfin d'autres encore. 

C'est du moins ce que le maire de ladite localité a rapporté. Mais ce qui dérange le plus dans cette affaire, c'est le montant de la rançon demandé. En effet, les ravisseurs ont réclamé 200 millions d'ariary contre la liberté des victimes.

Mais puisque ces dernières sont plutôt issues de familles modestes et autres petits commerçants, elles ont finalement obtenu gain de cause pour ramener le montant à 150 millions ariary, et ce, après un marchandage.

En attendant, il faut préciser que certains des ravisseurs, ceux étant armés, ont emmené les trois villageois dont une femme, avec eux. Et jusque-là, on n'a plus aucune nouvelle des otages.

Quant au reste de la bande, il a fait main basse sur les engrais des familles victimes, mais aussi du maïs, des graines, des effets vestimentaires et autres ustensiles de cuisine. Les familles dépossédées sont surtout des agriculteurs. Le fait que leurs maisons sont sécurisées par de hauts murs d'enceinte, n'a pas empêché les assaillants de ne pas se frayer un passage dans l'enceinte de ladite propriété. Selon toujours le maire de Marovazaha, un chef de famille de 70 ans a essayé de se battre contre ses agresseurs. Mais devant se battre à 1 contre 10, le malheureux n'a pu rien faire, quoiqu'il ait réussi à infliger une blessure à la main d'un bandit.

Le maire de Marovazaha déplore que c'est la première fois que des enlèvements se produisent dans sa Commune où les vols de bovidés et les cambriolages y sont monnaies courantes.

Pendant que les Forces de l'ordre ont démarré l'enquête, les otages, eux, seraient bien portants mais restent toujours entre les mains des ravisseurs, du moins selon une information de dernière heure. Malheureusement, on ne sait pas non plus où ils peuvent bien se trouver actuellement.

 

Franck R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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