Publié dans Société

Droits de l’enfant - Des recommandations pour Madagascar !

Publié le dimanche, 19 novembre 2023



Célébrée chaque 20 novembre. La Journée mondiale de l’enfance (JME) marque la commémoration de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée par une centaine de pays dont Madagascar. Le droit de l’enfant fait partie des droits humains, lesquels restent encore mis à mal dans certains pays. Pour Madagascar, le Comité des droits de l’enfant a émis des recommandations, suite au rapport soumis par le pays en février 2022. La première recommandation concerne la nécessité de garantir l’accès à des services de soins de santé primaire, disposant de ressources suffisantes, surtout dans les zones rurales et reculées, y compris les ressources humaines.
Le Comité a aussi souligné l’importance de garantir l’accès à une éducation gratuite et de qualité, d’améliorer les taux de scolarisation, de fréquentation scolaire et d’achèvement de la scolarité pour tous les enfants, en particulier au niveau secondaire, en accordant une attention particulière aux disparités de genre. Aujourd’hui, plus de 40 % des enfants qui entrent au niveau primaire ne finissent pas leur scolarité. Comment pourront-ils alors contribuer au développent de leur pays demain ? De plus, 39 % des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. Pour la plupart d’entre elles, cela signifie la fin de leurs études.
Par ailleurs, le Comité des droits de l’enfant s’est dit gravement préoccupé par la question de l’exploitation sexuelle des enfants et d’une manière générale par les abus sexuels subis par ces derniers. Il a été recommandé de mettre en place des mécanismes, des procédures et des lignes directrices pour garantir le signalement obligatoire de tout abus sexuel sur l’enfant, et de veiller à ce que ces affaires donnent lieu à des enquêtes et à ce que les auteurs soient poursuivis.
« Cette célébration nous (ndlr : l’UNICEF) donne l’opportunité de renouveler notre engagement à promouvoir les droits de l’enfant afin que chaque enfant malagasy puisse jouir pleinement de tous ses droits. Mais nos actions seraient vaines sans la collaboration étroite avec le Gouvernement, la société civile, le secteur privé ainsi que les partenaires au développement et de nombreux autres acteurs clés à tous les niveaux », a déclaré Christine Jaulmes, représentante de ladite agence onusienne à Madagascar, lors de l’inauguration du vernissage photo dans le cadre de la célébration de la JME, vendredi dernier à Ivandry. Avec le thème « Pour chaque enfant, tous ses droits », l’exposition était ouverte au public jusqu’à hier. Un concert avec Bolo pour faire connaître les droits de l’enfant s’y est aussi tenu samedi dernier.
E.F. / P.R.



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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