Les voyageurs doivent aussi se faire examiner afin d’empêcher ceux qui sont malades de partir. En effet, un seul malade peut propager la maladie à tous les autres occupants d’un taxi-brousse. Néanmoins, le lavage des mains au départ du voyage n’empêche pas la transmission de la maladie dans les conditions de proximité dans le véhicule. En arrivant à destination, des dizaines de personnes infectées sont alors relâchés dans la nature et peuvent provoquer un début d'épidémie de conjonctivite dans une autre Région. D’ailleurs, d’autres mesures ont été également prises. Les enfants et ceux qui présentent des symptômes sont interdits à l’école et au travail jusqu’à leur guérison.
Arrivage de médicaments
Afin de soigner les malades, le ministère de la Santé publique (MIN SAN) a acheminé des kits médicaux dans la ville de Mahajanga. Cette première vague de médicaments permettra de traiter environ 2.500 personnes. Le MIN SAN a réitéré que les soins sont gratuits et il faut rejoindre les centres de santé pour se faire soigner et recevoir les règles d’hygiène de base afin de ne pas transmettre la conjonctivite à d’autres membres de la famille. « La conjonctivite bactérienne apparaît souvent en période de pluies à cause de la montée des eaux sales. La maladie est caractérisée par une inflammation de la conjonctive et qui se manifeste par des yeux rouges et des écoulements de sécrétions purulentes. Elle n’est pas difficile à traiter, mais est très contagieuse », a indiqué le ministère.
Nikki Razaf