D'après les anciens propriétaires, ils ont perdu leur document à l'issue d’un vol avec effraction perpétré dans l’une des maisons en 1973. Le voleur a ensuite vendu le terrain à un étranger. Il a été déjà emprisonné depuis, mais sous un autre chef d’inculpation. En connaissance de cette situation, les familles héritières ont déjà porté l'affaire devant le Tribunal, mais n’ont pas obtenu gain de cause.
Beaucoup de questions se posent sur l’acquisition de ce terrain. Y a-t-il un faux et usage de faux? Pourquoi est-ce seulement la veille que les concernés ont reçu un avis de démolition ? Pourquoi personne n’était au courant de cette démolition de maisons ? Le fait d’être pris au dépourvu a engendré un choc émotionnel pour ces familles.
Face à cette situation, les anciens propriétaires ainsi que les riverains sollicitent une prise en considération de la part des autorités compétentes, et pourquoi pas une médiation entre les parties concernées par ce litige. « Les responsables locaux ne pourraient-ils pas faire une médiation, même s'ils demandent un court délai pour permettre aux concernés de trouver un endroit pour se réfugier, du moins pour des raisons humanitaires ? », soutient un membre de la famille.
La Rédaction