Publié dans Société

Santé mentale - Une trentaine de professionnels en action

Publié le jeudi, 22 février 2024

Statistique alarmante. 47 % de la population dans la ville d’Antananarivo ont au moins un trouble mental, selon les résultats d’une étude réalisée en 2021. Cette situation peut s’expliquer par différentes causes, dont la séparation ou le divorce, le licenciement ou le chômage, le stress lié aux études ou à l’école ainsi que les déménagements, à en croire Toky Rajaona, coach et conférencier en croissance personnelle. Les dettes et obstacles financiers, les conflits au travail ou en classe, les problèmes de santé, les surcharges de travail, la perte de contacts sociaux ou encore les difficultés relationnelles favorisent également les soucis de santé mentale, selon les informations recueillies.

Face à ce fléau qui handicape l’épanouissement personnel, une trentaine de professionnels entrent en action. Ceci lors d’une journée portes ouvertes axée sur la santé mentale positive, ce samedi 24 février au Radisson Blu, Tana Water Front, Ambodivona. Une occasion d’en parler avec des spécialistes dans divers domaines, dont le coaching, le bien-être, le développement personnel, la psychologie, la psychiatrie, la thérapie, etc. Au programme de la journée figurent des séances de conférences interactives, ateliers, portes ouvertes ou encore speed coaching, accessibles avec une participation symbolique de 20.000 ariary.

Des signes à considérer

La journée portes ouvertes sur la santé mentale positive est une initiative du Rotary District 9220, rassemblant 7 pays de l’océan Indien, dont Madagascar. L’objectif étant d’offrir le soutien dont ceux ayant des soucis de santé mentale ont besoin pour retrouver la paix intérieure et la joie de vivre. Avec les causes des troubles mentaux citées en sus, les personnes qui en souffrent présentent des signes à considérer. Bon nombre d’entre elles souffrent en silence, sans connaître l’origine de leurs maux. 

Le retrait social et les pensées négatives persistantes font partie des signes montrant des troubles mentaux. Il en est de même pour les changements d’humeur rapide, les modifications du sommeil et les difficultés de concentration. Les personnes souffrant de troubles mentaux ressentent aussi une fatigue permanente et/ou des sentiments de désespoir. Ils sont irritables et en colère, avec des sentiments d’anxiété constant. Certains d’entre les souffrants usent de diverses substances pour se soulager. « Ignorer ces signes est très dangereux et peut causer beaucoup de dégâts pour la personne et pour son entourage », reconnaît notre source. Pour y faire face, ils ont besoin d’en parler et de se confier. Des solutions préventives et curatives existent…

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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