Publié dans Société

Égalité des sexes au travail - Le Groupe Sodiat en première ligne

Publié le mercredi, 06 mars 2024



Un engagement significatif. L’égalité des sexes au travail est un sujet qui est loin d’être pris à la légère au sein du Groupe Sodiat. A l’heure où les droits de la femme sont sur toutes les lèvres, la gent féminine est encore en plein combat. D’après les statistiques officieles, 60% des personnes vivant dans la pauvreté sont des femmes, et près de 2,4 milliards de femmes actives ne bénéficient pas des mêmes avantages économiques que leurs homologues masculins. Un fossé salarial persiste, avec les femmes gagnant seulement 77% du salaire des hommes. Ces inégalités ne se limitent pas aux aspects financiers, car un tiers des femmes dans le monde sont encore victimes de violences sexuelles.
Pour conscientiser ses collaboratrices sur leurs droits dans le milieu du travail, le groupe Sodiat a consacré une série d’ateliers lors d’une célébration organisée dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, hier au PK00 Antanimena. Bodo Raveloarison, Directrice juridique et des ressources humaines du Groupe, a souligné l'historique des inégalités salariales entre hommes et femmes, tout en mettant en lumière les efforts actuels pour renforcer les droits des femmes au sein de l’entreprise. Avant la révolution industrielle, le monde du travail était largement réservé aux hommes. Cependant, après cette période, les portes se sont graduellement ouvertes aux femmes, bien que la disparité salariale persiste. Les femmes ont depuis longtemps revendiqué leurs droits, et le Groupe Sodiat se positionne comme un acteur engagé dans cette lutte.
Miser sur le capital humain
 Le Groupe Sodiat met en œuvre une politique de management respectueuse des personnes, axée sur le développement du capital humain. Cette approche inclut la protection des droits des femmes, avec des mesures telles que le congé de maternité de 14 semaines et le droit au repos pour l’allaitement, appliqués sans discrimination. Elle insiste sur l’équité salariale, affirmant qu’aucune différence n’est tolérée lorsque le travail est identique, que l’on soit un homme ou une femme. Au cours d’un bref discours, Haingo Ravatomanga, épouse du PDG du Groupe Sodiat et présidente d’honneur de la fondation Sodiat, a souligné l’objectif de renforcer l’unité des travailleurs, en mettant particulièrement l’accent sur l’émancipation des femmes, afin de contribuer au développement du pays.
La série d’ateliers sur le développement personnel auquel 450 collaboratrices ont participé, a particulièrement marqué cette cérémonie. Les thèmes abordés portaient notamment sur les droits des femmes en milieu professionnel, le bien-être au travail ou encore la gestion du stress au quotidien.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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