Publié dans Société

Mialy Rajoelina face aux viols d’enfants - « J’exige aux autorités d’appliquer la tolérance zéro pour les auteurs… »

Publié le vendredi, 08 mars 2024



« Je condamne les violences ! Je condamne les viols ! Je condamne les atrocités ! ». Les milliers de femmes ainsi que les autorités, représentants du Corps diplomatique, partenaires techniques et financiers, etc., présents à l’esplanade du MIAMI Toamasina ont uni leur voix avec celle de la Première dame Mialy Rajoelina, hier, lors de la célébration nationale de la Journée internationale des droits de la femme. Championne de lutte contre les violences basées sur le genre, y compris celles infligées aux enfants, l’épouse du Président de la République n’a pas manqué de lancer un appel aux parents, communautés, acteurs, défenseurs des droits humains ainsi que les autorités compétentes à agir ensemble pour protéger les enfants et renforcer la lutte contre les viols et violences. « J’exige aux autorités d’appliquer la tolérance zéro pour les auteurs de tels barbaries et de se référer aux lois en vigueur, avec les lourdes sanctions. Rien ne peut justifier ces actes cruels faits aux enfants », lance la Première dame. Elle n’a pas manqué de rappeler que le viol constitue un acte barbare qui piétine les droits humains. Le viol nuit à l’avenir de l’enfant qui en est victime.
Prise en charge des victimes
D’après la Première dame, les enfants victimes de viols sont anéantis, tant physiquement que mentalement. Certains en périssent vainement à cause des pulsions incontrôlées et c’est abominable. D’autres finissent avec des grossesses précoces et non désirées. Bon nombre enregistrent des séquelles psychologiques nuisant à la poursuite de leur scolarité et personne ne peut les effacer. « Je me lève pour porter la voix de ces innocents, ces enfants qui ne peuvent refuser ou se murent dans le silence. Ces enfants, adolescents et jeunes qui se taisent par peur ou à la suite des menaces (…) Je reste engagée dans la lutte et l’éradication des viols et animosités envers les enfants », déclare Mialy Rajoelina. « Je vais prendre en charge le traitement de ces enfants victimes de viols (…) », ajoute-t-elle.
Rappelons que les cas de viols d’enfants défraient la chronique ces derniers temps. Le cas de la fillette de 6 ans, violée par un homme de 23 ans à Imerintsiatosika, constitue celui le plus médiatisé, mais d’autres ne passent pas inaperçus. Dans la plupart des cas, les auteurs de viols étant, outre les voisins, des membres de la famille des victimes. Ces derniers étant des pères biologiques et beaux-pères, des oncles, des grands-pères, etc. Les lois restent strictes concernant les incestes et viols d’enfants, jusqu’à la castration des auteurs…
P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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