Publié dans Société

Retour de « Mercy Ships » à Madagascar - L’installation et l’arrivée des matériels s’enchaînent !

Publié le dimanche, 17 mars 2024

Ancré au port de Toamasina depuis le début février de cette année 2024. Le navire-hôpital « Africa Mercy » de l’ONG « Mercy Ships » entamera les consultations et interventions chirurgicales à partir du 28 mai. En attendant, la phase d’installation est en cours depuis son arrivée. L’opérationnalisation des équipements et des matériels médicaux nécessaires à la prise en charge des patients en fait partie. Des matériels continuent d’arriver à Madagascar pour être déployés, soit à l’hôpital Be de Toamasina, soit sur le bâtiment. 

En parallèle, l’enregistrement des prochains patients de l’« Africa Mercy » a commencé depuis le 11 mars dernier, et ce, jusqu’au 29 mars prochain dans 12 hôpitaux publics répartis dans les quatre coins de l’île. La liste des personnes bénéficiaires du programme de prise en charge, non seulement médicale mais aussi le transport, l’hébergement et la restauration, sortira le 9 mai. Le début des interventions se fera 3 semaines après. Les bénéficiaires des prestations de « Mercy Ships » se composeront de ceux qui ne sont pas encore pris en charge par d’autres établissements hospitaliers.

En outre, l’équipe de « Mercy Ships » dispensera, rappelons-le, de formations et de mentorats aux professionnels de la santé malagasy. L’ONG apportera également son soutien dans la construction d’infrastructures médicales. 

Diverses interventions spécifiques

Le navire-hôpital « Africa Mercy » accueillera des patients dont les cas nécessitent des interventions chirurgicales spécifiques. La chirurgie maxillo-faciale et l’ORL concernant la fente labiale et palatine, le kyste du canal thyréoglosse, la chirurgie de la fente branchiale ou encore la tumeur intra-buccale bénigne, celle bénigne du maxillaire et celle de la mandibule en font partie. A cela s’ajoute la tumeur bénigne des glandes salivaires et celle des tissus mous du visage, l’ankylose de l’articulation temporo-mandibulaire et les défauts faciaux post-noma.

D’un autre côté, les patients présentant de la hernie inguinale, de l’hydrocèle (entre 2 et 14 ans), du testicule non descendu (entre 4 et 14 ans), ou encore de la tumeur bénigne des tissus mous bénéficieront des interventions chirurgicales. Il en est de même pour les patients en orthopédie pédiatrique ayant des problèmes de jambes arquées ou tordues, de genoux déformés ou encore de contracture en équin, tous âgés de 4 à 14 ans. 

Pour la chirurgie plastique reconstructive, les patients présentant de la contracture de brûlure, de gigantisme, de bande amniotique, de la syndactylie et de la polydactylie en seront privilégiés. Quant aux patients ophtalmiques, ceux ayant de la cataracte bilatérale avec une acuité visuelle de 6/60 ou pire à chaque œil, avec une absence de défaut pupillaire afférent et cornée claire, avec aucune cicatrice seront pris en charge par « Mercy Ships », tout comme ceux présentant un ptérygion. 

Notons que cette ONG internationale collabore avec le Gouvernement malagasy à travers le ministère de la Santé publique, en mettant en œuvre ses actions par le respect des principes d’inclusion, d’équité et de compassion.

 

Recueillis par P.R.  

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff