Publié dans Société

Assaut à main armée visant un couple âgé - Le fils du chauffeur de service parmi ceux envoyés en prison

Publié le mercredi, 17 avril 2024

Hier, les 4 individus impliqués dans la sanglante attaque armée, ayant visé un couple âgé domicilié à Antanimora, croupissent en prison, du moins provisoirement. L'un d'eux n'est autre que le fils du chauffeur de service des victimes. Les éléments de la BC4 les ont arrêtés depuis un piège tendu. Nous reviendrons encore sur le détail. En revanche, le chauffeur n'a pas été trempé dans cette affaire, selon une source policière.
Lors de leur effraction chez ces époux, le 7 avril dernier, les quatre bandits armés les ont dépossédés de leur voiture, d'une somme de 4,5 millions ariary, de leur panoplie de bijoux, de leur téléviseur, d'une tablette et de deux téléphones non sans que les assaillants n'aient brutalisé les victimes qui furent gravement blessées. Les faits. Fûtés, les bandits ont sonné à la porte. Dès que le chef de famille leur a ouvert, il a aussitôt été menacé et sommé de donner tout l'argent liquide en sa possession. Pendant cela, les malfaiteurs ont pris violemment à parti les locataires complètement à leur merci. Les assaillants ont pu alors s'emparer à loisir les objets de valeur convoités, avant de fuir à bord de la voiture appartenant aux victimes. Un peu plus tard, ces dernières ont porté plainte pour vol et agression auprès de la Police.
Grâce donc à l'enquête menée par les fins limiers de la brigade criminelle ou BC4, mais surtout aussi leur propre stupidité, les bandits tombaient, les uns après les autres, dans le filet des Forces de l'ordre. C'était le cas de l'un d'eux. Il fut arrêté par la brigade criminelle après une réquisition téléphonique, le 11 avril dernier, à Andravoahangy. L'arrestation de ce suspect a ensuite permis d'interpeller les trois autres larrons à Ankadifotsy. Déférés au Parquet le 15 avril dernier, tous les quatre furent finalement placés sous mandat de dépôt, hier.
Franck R.

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Editorial

  • Par le bas
    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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