Publié dans Société

Produits repêchés de la STAR à Antsiranana - Appel à la vigilance des consommateurs !

Publié le vendredi, 17 mai 2024
La cargaison qui a coulé suite au naufrage du bateau contenait environ 100.000 bouteilles, selon les estimations La cargaison qui a coulé suite au naufrage du bateau contenait environ 100.000 bouteilles, selon les estimations


« (…) Une partie de la cargaison composée de produits STAR a été illicitement repêchée et risque de se retrouver sur le marché. Ces produits sont impropres à la consommation ». Ce communiqué de l’entreprise STAR suite au naufrage du bateau « Totozafy » dans le port d’Antsiranana, survenu dans la nuit du 9 mai dernier, a attiré l’attention des abonnés sur les réseaux sociaux, notamment les habitants de la partie Nord de Madagascar. Questionnée à ce sujet, une responsable au sein de la STAR livre des détails et lance un appel à la vigilance des consommateurs. « Destinés à la vente, les produits n’ont enregistré aucun problème sur leur qualité à leur sortie d’usine. Mais une fois coulées dans la mer, leurs bouteilles pourraient subir des chocs et fissures et l’on ne peut plus maîtriser ce qui s’est passé. De plus, l’eau de mer rouille les capsules des bouteilles, lesquelles ne sont plus hermétiques, ce qui nuit aux boissons à l’intérieur », avance notre source.
D’un autre côté, les étiquettes des produits sont dissoutes dans l’eau de mer. On ne peut plus distinguer les boissons avec les bouteilles nues, selon les informations recueillies. « Le code digital sur les étiquettes et le col des bouteilles contient des informations essentielles, dont la date de production, le numéro de lot ou encore la date limite de consommation. Ces obligations légales y sont mises en place pour faire un suivi, si jamais les boissons ont un goût bizarre ou si les consommateurs présentent des maladies après en avoir consommé. Mais une fois que ces informations sont effacées à cause du naufrage, on ne peut plus les retracer », explique notre interlocutrice. Autant de raisons pour confirmer le fait que les produits de la cargaison qui ont coulé dans la mer sont impropres à la consommation. Ladite cargaison comporte environ 100.000 bouteilles, selon les estimations.
Face à cette situation, STAR décline toute responsabilité quant à ces produits repêchés illicitement. « Les produits ont été sous la responsabilité des transporteurs au moment où l’accident s’est produit. De plus, un processus de leur repêchage a été prévu, mais certains l’ont devancé en plongeant dans la mer pour récupérer les bouteilles. On ne sait pas ce qu’ils vont en faire. Aussi, le système qualitatif habituel à la distribution n’est plus respecté après le naufrage et le repêchage illicite des produits », renchérit notre source. Par conséquent, l’entreprise STAR relance l’appel à la plus grande vigilance de ses distributeurs et consommateurs. Le groupe industriel renforce également la communication à ce sujet, notamment dans la zone Nord où une alerte radio s’enchaîne actuellement…
Recueillis par P.R.



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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