Publié dans Société

Fenoarivo - Atterrissage forcé d'un bimoteur dans la rizière

Publié le mardi, 21 mai 2024

Le pire a été évité de justesse ! C'est ce qu'on puisse dire de cet accident où un avion léger appartenant à un particulier a dû faire un atterrissage forcé dans la rizière dans la localité de Mandalova, Commune de Fenoarivo, District d'Antananarivo- Atsimondrano, vers le milieu de la matinée, lundi dernier. Heureusement, l'accident n'a fait aucune victime, aussi bien chez les deux occupants de l'appareil, un Twin Otter, que chez les habitants de ladite localité, selon la Gendarmerie. A propos des personnes qui se trouvaient dans cet avion, l'une est le pilote lui-même et l'autre, son épouse. "Le pilote est aussi le propriétaire", selon encore cette source, peu prolixe, au niveau d'une unité de la Gendarmerie dans cette localité de l'Atsimondrano.

Même le bimoteur n'a connu aucune casse ou autres dégâts sérieux. Une autre source ne pouvait s'empêcher de noter que sans le doigté et le sang-froid du pilote, les choses auraient pu se passer plus dramatiquement que prévu.

A propos, un problème technique serait à l'origine de cet incident ayant poussé le pilote à faire cet atterrissage forcé en plein dans cette rizière. "Arrivé à la verticale de cette zone située dans la périphérie ouest de la Capitale, le Twin aurait connu une panne moteur subite, situation qui le faisait perdre progressivement de l'altitude et contraignant ainsi son pilote à choisir cette mesure d'urgence : atterrir à l'aveuglette après qu'il eut bien repéré l'endroit idéal pour exécuter cette manoeuvre particulièrement délicate que risquée. Finalement, elle s'avérait payante et lui a permis d'éviter de crasher dangereusement", continue cette source de la Gendarmerie. D'ailleurs, cette force, une fois informée de cette situation, a dépêché ses éléments sur place pour porter assistance aux passagers de l'avion, d'ailleurs sains et saufs, mais histoire aussi d'instaurer un périmètre de sécurité.

D'après un plan de vol, le Twin devait mettre le cap sur Antananarivo via Fianarantsoa où il a pris son envol quelques heures plus tôt, sans plus de commentaire. Aucun autre complément d'information n'a été fourni, ni sur l'identité, ni sur le motif du vol. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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