Publié dans Société

« Trade Fair » - Plus de 500 femmes entrepreneures au rendez-vous

Publié le lundi, 10 juin 2024



Placée  sous le haut patronage de la Première dame, Mialy Rajoelina. Madagascar accueillera les 28 et 29 juin prochains l’un des plus grands rendez-vous des femmes entrepreneures de la région Sud-ouest du continent africain. Il s’agit de la 5ème édition de l’évènement économique « Trade Fair », organisé par la Fédération des associations nationales des femmes entrepreneures du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA). Cet évènement vise à promouvoir les projets et/ou programmes qui intègrent les femmes dans les activités de commerce et de développement en Afrique orientale et australe. Durant les 2 jours, Antananarivo accueillera près de 150 exposants issus de 21 pays et ciblera 3.000 visiteurs. Plus de 500 femmes entrepreneures seront également au rendez-vous. La Première dame est particulièrement engagée pour la promotion et l’autonomisation des femmes. Il s’avère tout à fait naturel pour elle de chapeauter cet évènement économique majuscule et qui met en lumière les talents malagasy et féminins au pluriel.

« Il est à rappeler que cet évènement mettra en relation des chefs d'entreprises porteurs de marchés avec les actrices du marché, sans oublier le grand public. Les "side-events" permettront de discuter et de débattre sur des thématiques réunissant des experts multi-sectoriels », note Fanja Razakaboana, présidente du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM) et non moins Chairperson du COMFWB - Chapter Madagascar. Ce dernier étant la cheville ouvrière du « Trade Fair », mandaté par le GFEM. Le « Trade Fair » met à l'honneur l'entrepreneuriat féminin et vise à consolider les liens économiques entre les Nations du COMESA.

Focus sur le marché unique africain

La 5ème édition du « Trade Fair » se focalise sur l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf) et des investissements verts. L’évènement bénéficie ainsi de l’appui institutionnel du Système des Nations unies à Madagascar à travers le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), le Fonds d'équipement des Nations unies (UNCDF), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM). A cela s’ajoute le soutien des institutions nationales et de la COMESA, pour une coopération Sud-Sud gagnant.
Ce marché unique africain pourrait permettre aux pays du continent de faire sortir de l'extrême pauvreté 30 millions d’habitants et d'accroître le revenu de 68 millions d'autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour. En favorisant l'intégration économique, la ZLECAf peut servir de vecteur à une redistribution significative des revenus qui renforce l'autonomie des femmes et qui corrige les inégalités historiques. « L’intégration économique et le développement régional ne pourront être effectifs sans la participation des femmes. L'entrepreneuriat féminin est aujourd'hui reconnu comme un levier essentiel en termes de création d'emplois directs, d'innovation et de prospérité sociétale », soutient la présidente du GFEM. Pour cette année, des rencontres « B to B », des business conférence, des tables-rondes et un grand gala de clôture seront au programme de cette plateforme panafricaine de référence pour stimuler les échanges économiques et commerciaux.
Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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