Publié dans Société

Insécurité à Andohan'Analakely - Un agent de change attaqué et dévalisé

Publié le dimanche, 09 juin 2024

Ils ont attendu à ce que la nuit soit tombée et la rue déserte pour passer à l'action. Ils, ce sont les quatre bandits armés qui ont attaqué un agent de change, acte survenu devant un immeuble situé à un passage derrière les pavillons à Andohan'Analakely, vers 19h vendredi dernier.

La victime, après avoir quitté la voiture qui venait de la déposer à l'endroit, était justement sur le point de regagner l'immeuble abritant un grand magasin du quartier, voilà que les malfaiteurs ont brusquement surgi de l'obscurité dans laquelle fut plongé le dédale de couloirs des pavillons situés en face du bâtiment pour l'encercler aussitôt, tout en braquant leurs armes sur la concernée, l'obligeant à se coucher sur le sol, face contre terre. Entretemps, les malfaiteurs ont agi autant avec les agents de sécurité du bâtiment. Cela a permis plus facilement aux agresseurs de s'emparer du sac ayant servi à transporter le fonds prévu à être versé, et qui était sur l'agent de change, soit le montant de 10 millions d’ariary.

Les malfrats ont agi à visages découverts, selon une source. Seulement, certains d'entre eux ont porté leurs casques de motard. Après qu'ils ont eu le butin entre les mains, les quatre larrons ont pris rapidement la fuite pour fondre dans l'obscurité de la nuit. Les Forces de l'ordre ont reçu l'alerte et s'étaient dépêchées à l'endroit. Malheureusement, les assaillants étaient déjà trop loin et aucun n'a pu être arrêté.

Des observateurs craignent que des gangs décident de sévir sinon multiplier leurs méfaits à Analakely et ses environs. A preuve, le braquage de cette femme qui venait de faire un retrait d'argent liquide auprès d'un cash-point, mercredi après-midi dernier. Heureusement pour la victime, un membre des Forces qui se trouvait dans le périmètre a vu la scène de l'agression se déroulant sous ses yeux, et était intervenu rapidement. Il a mis un assaillant hors d'état de nuire tandis son acolyte à celui-ci fut capturé vivant.

 

Franck R.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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