Publié dans Société

Insécurité à Andohan'Analakely - Un agent de change attaqué et dévalisé

Publié le dimanche, 09 juin 2024

Ils ont attendu à ce que la nuit soit tombée et la rue déserte pour passer à l'action. Ils, ce sont les quatre bandits armés qui ont attaqué un agent de change, acte survenu devant un immeuble situé à un passage derrière les pavillons à Andohan'Analakely, vers 19h vendredi dernier.

La victime, après avoir quitté la voiture qui venait de la déposer à l'endroit, était justement sur le point de regagner l'immeuble abritant un grand magasin du quartier, voilà que les malfaiteurs ont brusquement surgi de l'obscurité dans laquelle fut plongé le dédale de couloirs des pavillons situés en face du bâtiment pour l'encercler aussitôt, tout en braquant leurs armes sur la concernée, l'obligeant à se coucher sur le sol, face contre terre. Entretemps, les malfaiteurs ont agi autant avec les agents de sécurité du bâtiment. Cela a permis plus facilement aux agresseurs de s'emparer du sac ayant servi à transporter le fonds prévu à être versé, et qui était sur l'agent de change, soit le montant de 10 millions d’ariary.

Les malfrats ont agi à visages découverts, selon une source. Seulement, certains d'entre eux ont porté leurs casques de motard. Après qu'ils ont eu le butin entre les mains, les quatre larrons ont pris rapidement la fuite pour fondre dans l'obscurité de la nuit. Les Forces de l'ordre ont reçu l'alerte et s'étaient dépêchées à l'endroit. Malheureusement, les assaillants étaient déjà trop loin et aucun n'a pu être arrêté.

Des observateurs craignent que des gangs décident de sévir sinon multiplier leurs méfaits à Analakely et ses environs. A preuve, le braquage de cette femme qui venait de faire un retrait d'argent liquide auprès d'un cash-point, mercredi après-midi dernier. Heureusement pour la victime, un membre des Forces qui se trouvait dans le périmètre a vu la scène de l'agression se déroulant sous ses yeux, et était intervenu rapidement. Il a mis un assaillant hors d'état de nuire tandis son acolyte à celui-ci fut capturé vivant.

 

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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