Publié dans Société

26 juin - La ville d’Antananarivo aux couleurs de la fête 

Publié le lundi, 17 juin 2024

Le 26 juin figure parmi les fêtes les plus célébrées dans le pays. Pour la population tananarivienne, elle est marquée par des embouteillages monstres sur les axes menant vers le centre-ville tout au long du mois de juin, des marchands ambulants partout, qu’ils vendent des lampions fait main ou importés, des vêtements, des drapeaux, des déguisements et accessoires de fête. Ainsi, les couleurs rouge, blanche et verte embellissent les rues de la Capitale.

La plus connue est la fête foraine qui se tient à Analakely. Cela devrait commencer dans deux ou trois jours selon l’achèvement de la phase de préparation, d’après un organisateur. Des manèges, toboggans, ballons gonflables pour les enfants et adolescents se trouveront sur les lieux, outre les jeux de hasard assortis de lots divers, sans oublier les animations. D'après Voahirana, propriétaire d’un stand d'un petit train à Analakely, elle participe toujours à cet événement tous les ans. Elle a commencé l’installation des matériels depuis dimanche dernier. 

La plus grande célébration dans les autres Régions 

Dans les autres Provinces de Madagascar, le 26 juin est la fête durant laquelle les habitants dépensent le plus. 

« Nous avons l’habitude d’économiser pendant plusieurs mois afin de pouvoir mieux célébrer la fête de l’indépendance. Les habitants font beaucoup d'achats à cette occasion. On sort dans la rue avec de nouvelles tendances de coiffure, de nouveaux vêtements et chaussures, autant chez les adolescents que les parents. On peint la maison, on la réaménage. C’est comme une sorte de compétition », raconte Méline, une commerçante ambulante résidant dans le District de Befotaka, Région d’Atsimo-Atsinanana. Chaque année, elle vient dans la Capitale pour acheter des articles destinés à une dizaine de commerces, gérés par ses familles et proches. « Je suis de passage à Antananarivo depuis la semaine dernière pour acheter des articles comme des jouets, chaussures et vêtements. Juin est le mois où nous collectons le maximum de bénéfices dans le cadre de nos activités », poursuit-elle. Chaque matin, elle fait le tour des magasins et grossistes de la Capitale pour chercher des articles, selon la commande. Le soir, elle va au stationnement de taxis-brousse pour faire la livraison. « Une fois que l’on arrive au village, on distribue les marchandises, puis on les vend tout de suite. Tout le monde profite de la fête pour faire des achats ou des ventes », ajoute-t-elle. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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