Ils fustigent la baisse de tension de l’électricité en cas d’usage par le plus grand nombre d’utilisateurs. De plus, l’eau n’arrive plus dans le même bâtiment occupé par les étudiants des deux sexes, soit 160 personnes. Depuis leur installation en novembre 2023, les étudiantes n’ont pas d’eau et elles doivent en chercher dans d’autres blocs, au grand déplaisir des occupants des lieux. Lorsque les étudiants ont débarqué à leur tour sur place en janvier dernier, ils souffrent également de l’absence d’eau courante sur les lieux.
Parallèlement à cela, une émeute similaire a également secoué la périphérie de la ville de Toamasina, vers la fin de l’après-midi, mercredi dernier. Là, ce sont les étudiants de l’université de Barikadimy qui s’étaient affrontés aux Forces de défense et de sécurité. En cause, une coupure générale de l'électricité.
D’après la Gendarmerie, cette coupure générale de l'électricité s'est produite à la suite à l'incendie des câbles à haute tension souterrain à Verrerie Toamasina. Les sapeurs pompiers ont dû œuvrer en vue de circonscrire le feu.
Pour manifester leur mécontentement, à cette coupure générale, les étudiants ont érigé des barricades avec des pneus enflammés et jeté des pierres au préjudice des usagers sur la RN2. Des véhicules auraient été caillassés. Heureusement, l’on n’a déploré aucune victime.
Les éléments mixtes des FDS ont dû enlever ces barricades et en même temps rétablir l'ordre. Elles étaient contraintes de faire usage des gaz larmoyants pour disperser les manifestants.
Franck R.