Publié dans Société

Justice - Baisse significative des violences sexuelles

Publié le jeudi, 18 juillet 2024

Le taux de viols à Madagascar connaît une baisse significative, selon la ministre de la Justice Landy Randriamantenasoa hier. En janvier 2024, 116 cas de viol avaient été portés devant les Tribunaux à travers le pays. Ce chiffre a chuté à 54 en juin 2024. Elle attribue cette réduction à la réforme de la loi sur la castration, mise en place par le Gouvernement, qui a réussi à dissuader les individus de commettre cet acte. Selon elle : "Cette baisse témoigne de l'efficacité des réformes législatives que nous avons entreprises. La nouvelle loi sur le viol a un effet  clair, et nous sommes déterminés à continuer sur cette voie pour protéger nos citoyens,". 

Parallèlement, elle a souligné l'importance pour le peuple de mieux comprendre le fonctionnement du système judiciaire. Le ministère  organise une journée portes ouvertes à la Mairie d'Antananarivo, en collaboration avec le projet PAJMA (Projet d'appui à la Justice malagasy) financé par l'AFD (Agence française de développement). Cet événement s’inscrit dans le cadre du premier pilier établi par le Président, visant à promouvoir l'humanité et la transparence au sein du Gouvernement. "Le public a le droit de connaître la Cour et son environnement, ainsi que les différentes stratégies mises en œuvre au sein de celle-ci," déclare-t-elle. Durant cette journée, les citoyens pourront interagir avec les acteurs du système judiciaire et poser des questions sur le travail des Tribunaux ainsi que sur les conditions carcérales. Des informations sur les droits humains fondamentaux et des explications détaillées sur le fonctionnement du Tribunal seront également fournies. L'événement s’inscrit dans la continuité de "Fiara Zo", un programme du ministère de la Justice pour célébrer le sixième anniversaire de la collaboration avec le projet PAJMA. Au cours de Fiara Zo, neuf villes ont été visitées, attirant 12 250 participants. Le projet PAJMA a soutenu de nombreuses initiatives du ministère, notamment la formation et le renforcement des compétences des juges et greffiers, ainsi que la rénovation et l'agrandissement de la prison de Manjakandriana pour désengorger la prison d'Antanimora. L'AFD étudie actuellement la mise en place du projet PAJMA 2, qui débutera en 2025, pour continuer à renforcer la collaboration avec le ministère de la Justice. "Nous espérons que cette initiative continuera à porter ses fruits et à améliorer la Justice à Madagascar," a conclu la ministre.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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