Publié dans Société

Insécurité à Ambohibe Ilafy - Trois assaillants tombent sous les balles de l’USI

Publié le mercredi, 24 juillet 2024


Les armes ont crépité la journée de mardi dernier à Ambohibe Ilafy, une localité sise à Ankadikely Ilafy. Et ces coups de feu se sont soldés par une effusion de sang : sur le sol, trois corps inanimés gisaient. Les victimes seraient les membres d’un gang composé de quatre individus armés. D’après un renseignement de la Police, ces bandits se seraient préparés à perpétrer une attaque armée dans les parages lorsqu’informée au préalable, la Police, spécialement l’Unité spéciale d’intervention (USI), s’est dépêchée rapidement sur les lieux.
Sitôt après qu’elles ont pris position, les Forces de l’ordre sont passées dans la deuxième phase de leur plan : tendre  une embuscade au sein de laquelle les assaillants étaient facilement tombés. Puisque ces derniers n’ont pas voulu se laisser faire, l’affaire a dégénéré. Il y eut des échanges de tirs au cours desquels les malfaiteurs n’avaient plus aucune chance de s’en sortir vivants. La preuve, le gang fut décimé, ou presque, durant cette fusillade. Même s’ils étaient équipés d’armes leur ayant permis de s’affronter à l’USI,  trois d’entre eux furent mortellement touchés par les balles des hommes de ladite Unité spéciale d’intervention. Par ailleurs, les éléments de cette Force ont ramassé deux armes de poing ainsi que quatre munitions avec lesquelles les victimes se sont servies.
Pour cette dernière, autant dire le couronnement de leur enquête sur les gangs qui écument dans la ville : deux des bandits tués à Ambohibe Ilafy ne seraient pas vraiment inconnus des services de Police puisque ce sont des multirécidivistes en matière d’attaque à main armée, et appartiendraient à un réseau de malfaiteurs. Selon une source policière, le sinistre duo a longtemps semé la terreur dans la localité d’Antananarivo-Avaradrano. Il reste donc le quatrième larron, le seul survivant à cette fusillade de mardi dernier. Le fugitif est activement recherché par la Police. L’enquête suit son cours.
Franck R.
 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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