Publié dans Société

Saisie de 57 kg de cocaïne - D'autres membres présumés du réseau recherchés

Publié le jeudi, 08 août 2024

Avant-hier, les Forces de l'ordre ont fait une assez importante saisie, en matière de lutte contre le trafic de drogue dure à Nosy Be. Deux femmes suspectes impliquées dans l'affaire, ont été arrêtées dans un intervalle de deux jours. Actuellement, elles croupissent dans les locaux de la Gendarmerie de l'île au parfum, pour le besoin d'une enquête.  Parallèlement à ces coups de filet, 57 kg de cocaïne importée ont été saisies dans une chambre d'hôtel. La drogue y  aurait été transportée par l'une de ces femmes en cause. Et la drogue avait été cachée et répartie dans 4 valises, selon une source.

Mais l'affaire ne devra pas se terminer de sitôt. Car les enquêteurs soupçonnent d'avoir affaire à un réseau.  Et à propos, ces différents membres se seraient entrés brusquement en dissension, sans lequel rebondissement, cette affaire n'aurait jamais été étalée au grand jour, du moins selon cette source. Un réseau, puisque de source officieuse, les autorités auraient tenu la piste de certains autres de ses membres en cavale, actuellement. Un réseau dont le commanditaire, qui se trouverait encore à l'extérieur, aurait envisagé de se rendre à Nosy Be d'ici quelques mois pour venir récupérer la marchandise. Et qu'il aurait proféré une menace sérieuse à tous ceux qu'il surprendra mettre les pattes sur la drogue, rapporte la source. Et que l'une des femmes récemment arrêtées serait sa compagne, l'autre étant une collaboratrice supposée. Des bribes susurrent même qu'un autre étranger de Nosy Be aurait la mission de blanchir, l'argent de la drogue.
Cette cocaïne avait été introduite au pays à l'aéroport de l'île au parfum. "Les passeurs auraient utilisé un produit dont le rôle était de tromper le flair des quadrupèdes", commente une source.
En attendant, les bruits circulent comme quoi la cocaïne saisie devrait être bientôt incinérée, selon toujours cette source.  Les observateurs attirent donc l'attention sur une éventuelle manœuvre visant à masquer la supercherie à propos de la prochaine destruction de cette drogue. Ces observateurs craignent qu'on aille brûler à la place de la cocaïne un autre produit qui en a l'apparence. Affaire à suivre.
F.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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